Gauvin, Lemieux : divin Handel
BilletsSalle Raoul-Jobin
Palais Montcalm – Maison de la musique
995, place D'Youville
Québec (Québec) G1R 3P1
Canada
Billetterie
418 641-6040
Sans frais à l'extérieur de Québec
1 877 641-6040
Karina Gauvin et Marie-Nicole Lemieux occupent une place à part dans notre vie musicale en général et chez Les Violons du Roy en particulier! Depuis le tout début de leurs carrières respectives, elles font toutes deux partie des artistes invités préférés du public et des musiciens des Violons du Roy. Quelle chance de pouvoir les réunir avec nos musiciens et Jonathan Cohen pour marquer notre 40e anniversaire de façon exceptionnelle!
Ce concert sera précédé d’un entretien présenté sur scène dès 18 h 40 qui proposera réflexions et repères d’écoute autour du programme de la soirée.
Chefs et solistes
Jonathan Cohen
ChefJonathan Cohen mène une remarquable carrière de chef d’orchestre, de violoncelliste et de claveciniste. Réputé pour sa passion et son engagement envers la musique de chambre, il maîtrise avec autant d’aisance divers répertoires, comme l’opéra baroque et les œuvres symphoniques classiques. Il est le nouveau directeur artistique de la Handel and Haydn Society, en plus de continuer comme directeur artistique d’Arcangelo, directeur musical des Violons du Roy et directeur artistique du Tetbury Festival.
Durant la saison 23-24, Jonathan Cohen continue d’être présent des deux côtés de l’Atlantique. En Europe, il dirige l’Orchestre du Festival de Budapest, le Kammerorchester Basel, l’Orchestre philharmonique de Radio France, l’Orchestre philharmonique royal de Liège et le Hessischer Rundfunk Sinfonieorchester. Au cours de sa première saison en tant que nouveau directeur artistique, il dirige la Handel and Haydn Society dans des chefs-d’œuvre baroques, dont Israël en Égypte et Le Messie de Handel. Il dirige également Le Messie avec le San Francisco Symphony tandis que les projets avec Les Violons du Roy incluent l’Oratorio de Noël de Bach et une tournée américaine avec Miloš Karadaglić.
En 2010, Jonathan Cohen a fondé l’ensemble Arcangelo dans un désir de mener à bien des projets spéciaux de haute qualité. L'ensemble a été le premier à être nommé Ensemble baroque en résidence au Wigmore Hall, avec lequel il bénéficie d'une association étroite et continue, et a fait des tournées dans des salles et des festivals exceptionnels, notamment la Philharmonie de Berlin, le Vienna Konzerthaus, le Barbican Centre, la Kölner Philharmonie, le Festival de Salzbourg, le Festival de musique ancienne de Bruges et trois apparitions aux BBC Proms, dont Theodora de Handel (2018) et une représentation télévisée de la Passion selon saint Matthieu de Bach (2021).
Arcangelo étant fort occupé et très sollicité en studio, l'ensemble a produit 28 albums salués par la critique, dont Arias for Guadagni et les cantates de Bach avec Iestyn Davies (Hyperion, Gramophone Award 2012 et 2017), les concertos pour violon de Mozart avec Vilde Frang (Warner, Echo Klassik Award 2015) les concertos pour violoncelle de C.P.E. Bach avec Nicolas Altstaedt (Hyperion, BBC Music Magazine Award 2017), les Sonates en trio, op. 1 de Buxtehude (Alpha Classics, nomination aux Grammy 2018), Tiranno avec Kate Lindsey (Alpha, Sunday Times Records of the Year 2021). Les plus récents enregistrements d’Arcangelo incluent Sacroprofano avec Tim Mead (Alpha, paru en 2023), Theodora de Handel et des œuvres posthumes de Buxtehude (Alpha, parution prévue pour 2024), Chandos Anthems de Handel (Alpha, parution prévue pour 2025) et un projet sur les concertos pour violoncelle de Boccherini sur instruments d’époque avec Nicolas Altstaedt (Alpha).
Karina Gauvin
SopranoReconnue pour son travail dans le répertoire baroque, la soprano canadienne Karina Gauvin chante avec un égal bonheur Bach, Mahler, Britten et les musiques des 20e et 21e siècles. Au nombre des prestigieuses distinctions qu’on lui a décernées, on compte sa nomination au titre de « Soliste de l’année » par la Communauté internationale des radios publiques de langue française, le premier prix du Concours des jeunes interprètes de Radio-Canada, le prix Virginia Parker et le Maggie Teyte Memorial Prize, à Londres.
Elle chante avec les plus grands orchestres symphoniques, dont l'Orchestre symphonique de Montréal, le San Francisco Symphony, le Chicago Symphony, le New York Philharmonic et le Rotterdam Philharmonic, sans oublier les orchestres baroques tels Les Talens Lyriques, le Venice Baroque Orchestra, l’Accademia Bizantina, Il Complesso Barocco, l’Akademie Für Alte Musik Berlin, le Tafelmusik Baroque Orchestra et Les Violons du Roy. Elle a chanté sous la direction de Charles Dutoit, de Michael Tilson Thomas, de Bernard Labadie, de Christophe Rousset, d’Alan Curtis, de Sir Roger Norrington, de Kent Nagano, de Semyon Bychkov, de Hulmut Rilling et de Yannick Nézet-Séguin et elle donne des récitals avec les pianistes Marc-André Hamelin, Angela Hewitt, Michael McMahon et Roger Vignoles.
Elle a été Alcina (Handel) avec Les Talens Lyriques et Ariadne dans Die Schöne und getreue Ariadne, de Georg Conradi pour le Boston Early Music Festival. Elle a chanté Seleuce dans Tolomeo de Handel avec Alan Curtis, avec qui elle a aussi collaboré pour l’enregistrement d'opéras de Handel sur étiquettes ARCHIV/Deutsche Grammophon, Virgin et Naïve, entre autres. On l'a entendue notamment dans Tito Manlio (Vivaldi) à Bruxelles et au Barbican à Londres, dans Ezio (Handel) à Paris et à Vienne, dans Giulio Cesare (Handel) à Paris et à Vienne également, ainsi que dans Juditha Triumphans (Vivaldi) avec Andrea Marcon au Concertgebouw d'Amsterdam. Ses interprétations avec le Boston Early Music Festival Orchestra lui ont valu des nominations aux Grammy Awards en 2007 et en 2009.
Son importante discographie – plus de 30 titres – compte de nombreuses récompenses, dont un « Chamber Music America Award » pour son disque Fête Galante avec le pianiste Marc-André Hamelin, ainsi que plusieurs prix Opus.
Parmi ses projets récents, mentionnons une tournée européenne et un enregistrement de Ariodante (Handel) pour EMI Virgin Classics, une tournée européenne et un enregistrement de Giulio Cesare pour la maison Naïve, tous deux avec Il Complesso Barocco et Alan Curtis. Elle a aussi chanté Le Martyre de St-Sébastien et la Symphonie n° 2 (Mahler) avec l'Orchestre symphonique de San Francisco, sous la direction de Michael Tilson-Thomas. En 2009, elle enregistrait Les Illuminations de Britten avec les Violons du Roy, sous la direction de Jean-Marie Zeitouni, et elle vient de terminer un disque en hommage à Anna Maria Strada del Po, avec Alexander Weimann et Arion Orchestre Baroque.
Récemment, elle a chanté la Princesse dans l’Enfant et les sortilèges de Ravel, avec le Rotterdam Philharmonic et Yannick Nézet-Séguin, ainsi que la Johannes Passion de Bach avec les Violons du Roy et Bernard Labadie, en tournée au Canada puis au Carnegie Hall à New York.
Marie-Nicole Lemieux
ContraltoQue Marie-Nicole Lemieux brille aujourd’hui au firmament du chant mondial n’a rien de surprenant: la chanteuse, comme la femme, rayonnent de cette aura qui n’appartient qu’aux plus grandes! Ses qualités vocales éclatent lorsqu’elle remporte en 2000 le Prix de la Reine Fabiola et le Prix du Lied au Concours Reine Elisabeth de Belgique.
Elle entame alors une carrière internationale qui la mène sur les plus grandes scènes du monde: le Canadian Opera Company de Toronto, l’Opéra de Montréal, la Scala de Milan, le Royal Opera House Covent Garden, le Wigmore Hall de Londres, La Monnaie de Bruxelles, les Staatsoper de Berlin, Munich et Vienne, l’Opernhaus de Zurich, le Theater an der Wien, le Teatro Real de Madrid, le Liceu de Barcelone, les Festivals de Salzbourg et de Glyndebourne, l’Opéra national de Paris, le Théâtre des Champs-Élysées, les Chorégies d’Orange…
L’ampleur de sa voix, sa ligne magnifiquement tenue alliées à une virtuosité sans faille ainsi que son sens des nuances et du théâtre lui permettent de triompher dans divers répertoires. Son début de carrière est marqué par la musique baroque (Orphée et Eurydice, Giulio Cesare, Ariodante, Orlando Furioso, Salomon, Theodora). Rapidement, l’évolution de sa voix lui permet d’aborder le répertoire français du XIXe siècle (Les Troyens, Samson et Dalila, Carmen, Werther), Rossini (Guillaume Tell, Tancredi, L’Italiana in Algeri) ou encore Verdi (Mrs Quickly dans Falstaff, Azucena dans Il Trovatore, Ulrica dans Un Ballo in maschera).
En parallèle de sa carrière scénique, Marie-Nicole Lemieux est également invitée à chanter le grand répertoire symphonique avec des orchestres prestigieux (New York Philharmonic, Los Angeles Philharmonic, Orchestre symphonique de Montréal, Orchestre Métropolitain, Orchestre symphonique de Québec, Les Violons du Roy, Singapore Symphony Orchestra, St. Petersburg Philharmonic Orchestra, Deutsches Symphonie-Orchester Berlin, Orchestre de l’Accademia Santa Cecilia, London Philharmonia, Rotterdam Philharmonic Orchestra, Orchestre Philharmonique de Radio-France, Orchestre National de France, Orchestre National Bordeaux Aquitaine) sous la baguette de chefs de renom tels William Christie, Myung-Whun Chung, Paul Daniel, Charles Dutoit, Ivan Fischer, Mikko Franck, Daniele Gatti, Bernard Haitink, Daniel Harding, Paavo Järvi, Bernard Labadie, Louis Langrée, Kurt Masur, Kent Nagano, John Nelson, Yannick Nézet-Séguin, Gianandrea Noseda, Antonio Pappano, Mikhaïl Tatarnikov, Michel Plasson, Michael Schønwandt, Jean-Christophe Spinosi, Pinchas Steinberg, Pinchas Zukerman.
Programme
• Ouverture (Judas Maccabaeus, HWV 63)
• From this dread scene (Judas Maccabaeus, HWV 63)
• Sinfonia (Alexander Balus, HWV 65)
• Fury, with red sparkling eyes (Alexander Balus, HWV 65)
• Our limpid streams (Joshua, HWV 64)
• Ouverture (Solomon, HWV 67)
• Will the sun forget to streak (Solomon, HWV 67)
• Arrival of the Queen of Sheba (Solomon, HWV 67)
• Thou fair inhabitant – Welcome as the Dawn of Day (Solomon, HWV 67)
• Ouverture (Belshazzar, HWV 61)
• Great victor, at your feet I bow (Belshazzar, HWV 61)
• Ouverture (Theodora, HWV 68)
• Fly, fly, my brethren – As with rosy steps the morn (Theodora, HWV 68)
• But why art thou disquieted, my soul – Oh! that I on wings could rise (Theodora, HWV 68)
• To thee, thou glorious son of worth (Theodora, HWV 68)
• Streams of pleasure ever flowing (Theodora, HWV 68)