
Artistes de la saison
Découvrez les artistes exceptionnels que vous pourrez entendre tout au long de notre saison 22/23.

Marie-Nicole Lemieux
ContraltoQue Marie-Nicole Lemieux brille aujourd’hui au firmament du chant mondial n’a rien de surprenant: la chanteuse, comme la femme, rayonnent de cette aura qui n’appartient qu’aux plus grandes! Ses qualités vocales éclatent lorsqu’elle remporte en 2000 le Prix de la Reine Fabiola et le Prix du Lied au Concours Reine Elisabeth de Belgique.
Elle entame alors une carrière internationale qui la mène sur les plus grandes scènes du monde: le Canadian Opera Company de Toronto, l’Opéra de Montréal, la Scala de Milan, le Royal Opera House Covent Garden, le Wigmore Hall de Londres, La Monnaie de Bruxelles, les Staatsoper de Berlin, Munich et Vienne, l’Opernhaus de Zurich, le Theater an der Wien, le Teatro Real de Madrid, le Liceu de Barcelone, les Festivals de Salzbourg et de Glyndebourne, l’Opéra national de Paris, le Théâtre des Champs-Élysées, les Chorégies d’Orange…
L’ampleur de sa voix, sa ligne magnifiquement tenue alliées à une virtuosité sans faille ainsi que son sens des nuances et du théâtre lui permettent de triompher dans divers répertoires. Son début de carrière est marqué par la musique baroque (Orphée et Eurydice, Giulio Cesare, Ariodante, Orlando Furioso, Salomon, Theodora). Rapidement, l’évolution de sa voix lui permet d’aborder le répertoire français du XIXe siècle (Les Troyens, Samson et Dalila, Carmen, Werther), Rossini (Guillaume Tell, Tancredi, L’Italiana in Algeri) ou encore Verdi (Mrs Quickly dans Falstaff, Azucena dans Il Trovatore, Ulrica dans Un Ballo in maschera).
En parallèle de sa carrière scénique, Marie-Nicole Lemieux est également invitée à chanter le grand répertoire symphonique avec des orchestres prestigieux (New York Philharmonic, Los Angeles Philharmonic, Orchestre symphonique de Montréal, Orchestre Métropolitain, Orchestre symphonique de Québec, Les Violons du Roy, Singapore Symphony Orchestra, St. Petersburg Philharmonic Orchestra, Deutsches Symphonie-Orchester Berlin, Orchestre de l’Accademia Santa Cecilia, London Philharmonia, Rotterdam Philharmonic Orchestra, Orchestre Philharmonique de Radio-France, Orchestre National de France, Orchestre National Bordeaux Aquitaine) sous la baguette de chefs de renom tels William Christie, Myung-Whun Chung, Paul Daniel, Charles Dutoit, Ivan Fischer, Mikko Franck, Daniele Gatti, Bernard Haitink, Daniel Harding, Paavo Järvi, Bernard Labadie, Louis Langrée, Kurt Masur, Kent Nagano, John Nelson, Yannick Nézet-Séguin, Gianandrea Noseda, Antonio Pappano, Mikhaïl Tatarnikov, Michel Plasson, Michael Schønwandt, Jean-Christophe Spinosi, Pinchas Steinberg, Pinchas Zukerman.

Philippe Jaroussky
Contre-ténorLe contre-ténor Philippe Jaroussky a conquis une place prééminente dans le paysage musical international, comme l’ont confirmé les Victoires de la Musique (Révélation Artiste lyrique en 2004 puis Artiste Lyrique de l’Année en 2007 et 2010) et les prestigieux Echo Klassik Awards en Allemagne, lors de la cérémonie 2016 à Berlin (Chanteur de l’Année, titre qu'il avait déjà remporté en 2008).
Avec une maîtrise technique qui lui permet les nuances les plus audacieuses et les pyrotechnies les plus périlleuses, Philippe Jaroussky a investi un répertoire extrêmement large dans le domaine baroque, des raffinements du Seicento italien avec des compositeurs tels que Monteverdi, Sances ou Rossi jusqu’à la virtuosité étourdissante des Handel ou autres Vivaldi, ce dernier étant sans doute le compositeur qu’il a le plus fréquemment servi ces dernières années. Défricheur de partitions infatigable, il a brillamment contribué à mettre en lumière la musique de compositeurs tels que Caldara, Porpora, Steffani, Telemann ou Johann Christian Bach.
Philippe Jaroussky a aussi exploré les mélodies françaises, accompagné du pianiste Jérôme Ducros. Il a récemment proposé sa vision des Nuits d'Été d'Hector Berlioz, qu'il a chantées à l'Auditorium national de Madrid puis à l'Elbphilharmonie de Hambourg.
Le domaine contemporain prend une place croissante, avec la création d’un cycle de mélodies composées par Marc André Dalbavie sur des sonnets de Louise Labbé, ou avec l’opéra Only the Sound remains de Kaija Saariaho (création mondiale spécialement composée à son intention, à l’Opéra d’Amsterdam, mars 2016).
Philippe Jaroussky est sollicité par les meilleures formations baroques actuelles et collabore avec les plus grands chefs d’orchestre, se produisant fort logiquement dans les salles et les festivals les plus prestigieux du monde.
En 2002, Philippe fonde l’Ensemble Artaserse, qui se produit partout en Europe.
Détenteur d’une discographie impressionnante, Philippe Jaroussky a aussi pris une part importante dans l’Edition Vivaldi de Naïve aux côtés de Jean-Christophe Spinosi et l’Ensemble Matheus. Néanmoins, depuis plusieurs années, Philippe Jaroussky entretient, pour ses disques-récitals, des relations très étroites avec Erato-Warner Classics, son label exclusif, pour lequel il a signé des disques qui ont tous reçu de nombreuses distinctions.

Mélisande McNabney
ClavecinMélisande McNabney interprète la musique pour clavier de toutes les époques, au clavecin, au piano-forte et au piano. En août 2015, elle reçoit le troisième prix du Concours international Musica Antiqua de Bruges. Diplômée du Conservatoire d’Amsterdam, où elle a étudié le clavecin, le continuo et le piano-forte dans les classes de Bob van Asperen et Richard Egarr, elle obtient en mai 2017 son doctorat à l’Université McGill sous la direction de Hank Knox et Tom Beghin, grâce au soutien du Programme de bourses d’études supérieures du Canada Joseph-Armand-Bombardier.
Mélisande McNabney est régulièrement invitée à jouer avec des ensembles tels que Les Violons du Roy, Theater of Early Music, l’Ensemble Caprice, Les Idées heureuses et Arion Orchestre Baroque. Elle est également membre des ensembles Pallade Musica et Les Songes, qui ont effectué plusieurs tournées au Canada et aux États-Unis. Mélisande McNabney est boursière du Conseil des Arts du Canada, du Centre Banff, du Conseil des arts et des lettres du Québec et du Fonds de recherche société et culture du Québec.

Maurice Steger
Flûte à bec et chef« Paganini de la flûte à bec », « véritable magicien », « l’un des plus grands virtuoses actuels » : voilà quelques-uns des qualificatifs de la presse à l’égard de Maurice Steger. Devant un tel concert d’éloges, il faut posséder une technique qui tienne du prodige, mais aussi du charisme, de l’intelligence et une grande acuité musicale.
Comme soliste, chef ou les deux, il joue régulièrement avec les meilleurs ensembles de musique ancienne comme l’Akademie für Alte Musik de Berlin, La Cetra, l’Orchestre baroque de Venise, l’English Concert, Les Violons du Roy et I Barocchisti. Il se produit également avec des orchestres actuels de renom comme l’Orchestre de chambre de Zurich, le hr-Sinfonieorchester de Francfort, le Musikkollegium Winterthur, les Solistes baroques de Berlin (Orchestre philharmonique de Berlin) et le NDR Radiophilharmonie.
La musique de chambre est le fer de lance des réalisations artistiques, tout aussi riches que variées, de Maurice Steger. Il ne cesse de revisiter le répertoire de musique ancienne avec des musiciens et amis comme Hille Perl, Avi Avital, Daniele Caminiti, Lee Santana, Naoki Kitaya, Mauro Valli, Sebastian Wienand, Fiorenza de Donatis, Diego Fasolis, Sol Gabetta et le jeune claveciniste français Jean Rondeau.
Concertiste, enseignant et juré en Europe et à l’international, Maurice Steger adore rencontrer des gens de cultures et d’origines variées et découvrir d’autres interprétations et méthodes de travail. En Asie et en Australie, il a notamment accompagné l’Australian Brandenburg Orchestra, l’Orchestre philharmonique de Malaisie et l’Orchestre symphonique de Taipei. Il a aussi été le premier flûtiste occidental à jouer avec l’Orchestre traditionnel chinois de Taipei. Il se produit aussi régulièrement en Amérique du Nord et en Amérique du Sud.
Maurice Steger se consacre aussi à la formation musicale. Depuis 2013, il est directeur de la Gstaad Baroque Academy au Festival Menuhin où il multiplie les classes de maître et a même inventé le personnage de « Tino Flautino » dans le but d’intéresser les enfants à la musique dans un esprit ludique.

Carolyn Sampson
SopranoTout aussi à l’aise en concert qu’à l’opéra, Carolyn Sampson jouit d’une grande notoriété au Royaume-Uni, en Europe et aux États-Unis.
Elle a interprété de nombreux rôles à l’opéra, dont le rôle-titre dans Semele, Pamina dans La Flûte enchantée pour l’English National Opera, divers rôles dans La Reine des fées de Purcell pour le Glyndebourne Festival Opera (sorti en DVD) ainsi qu’Anne Truelove dans La Carrière du libertin et Mélisande dans Pelléas et Mélisande dans des productions de David McVicar pour l’Opéra d’Écosse. À l’international, on a pu la voir sur la scène de l’Opéra de Paris, de l’Opéra de Lille, de l’Opéra de Montpellier ou encore de l’Opéra National du Rhin. Elle a également chanté le rôle-titre dans Psyché de Lully au Festival de musique ancienne de Boston, qui a été enregistré sur CD et a été mis en nomination pour un Grammy en 2008.
Carolyn Sampson a donné de nombreux concerts au Royaume-Uni : on la voit régulièrement aux BBC Proms et aux côtés d’orchestres comme le BBC Philharmonic, l’Orchestre symphonique écossais de la BBC, le Britten Sinfonia, l’Orchestre symphonique de Birmingham, The English Concert, le Hallé Orchestra, l’Orchestra of the Age of Enlightenment, The Sixteen et l’Orchestre philharmonique royal de Liverpool. Aux États-Unis, elle a chanté en solo en compagnie des Orchestres de Boston, de Cincinnati, de Detroit et du Minnesota, de l’Orchestre symphonique de San Francisco, de l’Orchestre de Philadelphie et de l’Orchestre de chambre de Saint-Paul. Elle est aussi régulièrement invitée au Mostly Mozart Festival.
En parallèle de la maison de disque BIS avec laquelle elle entretient une relation de longue date, elle a sorti de nombreux albums primés pour Decca, Harmonia Mundi ou encore Hyperion, qui lui ont valu différentes distinctions comme le Choc de l’année du magazine Classica, le Gramophone Editor’s Choice, le Titre du mois du BBC Music Magazine, un prix ECHO ou encore un Diapason d’Or. Son enregistrement de A French Baroque Diva avec Ex Cathedra pour Hyperion lui a valu le prix Gramophone du meilleur récital en 2015. Elle a également été mise en nomination pour le prix de l’artiste de l’année aux Gramophone Awards de 2017, et s’est vu décerner un prix Choral pour son enregistrement de la Messe en ut mineur et d’Exultez, réjouissez-vous de Mozart avec Masaaki Suzuki et l’orchestre Bach Collegium Japan. Par la suite, leur enregistrement de La Passion selon saint Matthieu de Bach a également été récompensé par un prix Choral aux Gramophone Awards de 2020.

Tim Mead
Contre-ténorLe contreténor Tim Mead s’est attiré les éloges du New York Times pour l’attrait et la qualité de ses interprétations. Et si l’on en croit le Guardian, son « timbre riche et suave » le place parmi la fine fleur des contreténors.
Récemment, il a campé les rôles suivants : Goffredo dans Rinaldo au Festival de Glyndebourne; Endimione dans La Calisto au Teatro Real Madrid et à l’Opéra d’État de Bavière; Bertarido dans Rodelinda pour l’Opéra de Lille; Oberon dans A Midsummer Night’s Dream pour l’Opéra de Philadelphie, le Festival de Glyndebourne et l’Opéra national de Bergen; Hamor dans Jephtha à l’Opéra national de Paris; le rôle-titre d’Akhnaten et Othon dans Agrippina pour l’Opéra flamand d’Anvers; le garçon et l’ange dans Written on Skin au Théâtre Bolshoi; Bertarido dans Rodelinda à l’English National Opera; Arsamene dans Xerse de Cavalli avec Le Concert d’Astrée à l’Opéra de Lille, au Theater an der Wien et au Théâtre de Caen.
En concert, il s’est produit dans Jephtha de Handel avec l’Orchestre de chambre écossais aux BBC Proms; a participé à une tournée de récitals en Europe avec Le Concert d’Astrée; a chanté la Passion selon Saint-Jean de Bach avec Jonathan Cohen et l’Orchestre de chambre de Saint-Paul; a fait une apparition avec l’Orchestre symphonique de Los Angeles au Hollywood Bowl et au Walt Disney Concert Hall; a réalisé une tournée en Asie avec The English Concert; a interprété Athamas dans Semele avec l’Orchestre symphonique de Birmingham et la Handel and Haydn Society; Didyme dans Theodora avec l’Akademie für Alte Musik; a participé à la première mondiale de Spinoza de Theo Loevendie au Concertgebouw d’Amsterdam; au Messie de Handel avec l’Orchestre symphonique allemand de Berlin, l’Orchestre philharmonique de New York et l’Orchestra of the Age of Enlightenment (OAE), Gabrieli Consort, la Handel & Haydn Society, l’Academy of Ancient Music et Le Concert d’Astrée; a chanté la Messe en si mineur de Bach avec The English Concert et Les Arts Florissants; le Magnificat de Bach avec Le Concert d’Astrée; la Passion selon Saint-Mathieu de Bach au Festival Handel de Londres avec la Netherlands Bach Society; Theodora de Handel avec the English Concert; Solomon de Handel avec l’Akademie für Alte Musik; Judas Maccabaeus de Handel avec l’OAE; et Joseph and His Brethren de Handel aussi à l’Internationale Händel-Festspiele Göttingen.

Nicolas Ellis
ChefNicolas Ellis est le directeur artistique, chef d’orchestre et fondateur de l’Orchestre de l’Agora et agit également à titre de collaborateur artistique de l’Orchestre Métropolitain et de Yannick Nézet-Séguin. Il a récemment été nommé premier chef invité des Violons du Roy.
Il s’est produit comme chef invité avec Les Violons du Roy, l’Orchestre du Centre National des Arts, le Kitchener-Waterloo Symphony, l’Orchestre symphonique de Longueuil, l’Orchestre symphonique de Québec, l’Orchestre Métropolitain, la Symphony Nova Scotia, l’Orchestre de chambre McGill, l’Orchestre symphonique d’Ottawa et le Royal Conservatory de Toronto. Il a eu la chance de se produire aux côtés d’artistes tels que Jean-Guihen Queyras, Anthony Roth Costanzo et Charles Richard-Hamelin.
Nicolas Ellis a complété sa maîtrise en direction d’orchestre à l’Université McGill auprès d’Alexis Hauser en plus de se perfectionner à l’Aspen Music Festival avec Robert Spano. À l’été 2019, il a participé à l’Académie du Verbier Festival de où il a entre autres agi comme chef assistant de Valery Gergiev.
Nicolas Ellis a fondé l’Orchestre de l’Agora en 2013. L’ensemble a pour mission de réinventer le rôle des musiciens classiques dans la société en leur donnant le pouvoir d’augmenter collectivement leur impact sur le monde, grâce à leur talent et leur engagement. L’orchestre a créé des partenariats avec Les Porteurs de Musique et le programme de musique de la Fondation Partageons l’espoir en donnant des cours, des concerts et des ateliers à des enfants provenant de milieux défavorisés et en jouant dans des lieux où les gens n’ont pas accès à la musique tels que des centres psychiatriques, des prisons, des refuges pour femmes et des foyers pour personnes âgées. Les concerts de l’Orchestre de l’Agora ont été enregistrés et diffusés à plusieurs reprises sur les ondes de ICI Musique et CBC Music, dont leur récente production de The Turn of the Screw de Benjamin Britten en collaboration avec l’Atelier lyrique de l’Opéra de Montréal. L’Orchestre de l’Agora a remis le 22 avril 2020 la somme de 138 000 $ à Jour de la Terre Canada, le Sierra Club et Conservation de la nature Canada par le biais du Gala de la Terre, une importante levée de fonds qui avait pour but la protection de l’Estuaire du Saint-Laurent. En février 2020, l’Orchestre de l’Agora a également été l’orchestre en résidence lors d’une clinique autour du répertoire bel canto en collaboration avec l’Atelier lyrique de l’Opéra de Montréal.
Nicolas Ellis est le récipiendaire de la Bourse de carrière Fernand-Lindsay 2017 et a été nommé Révélation classique de Radio-Canada 2018-2019. Il a aussi remporté le prix Heinz Unger 2015, remis par le Conseil des arts de l’Ontario.

Lydia Teuscher
SopranoNée à Fribourg, en Allemagne, Lydia Teuscher a fréquenté le Welsh College of Music and Drama et l’École supérieure de musique et d’art figuratif de Mannheim.
Parmi les temps forts de sa saison 2021-2022, citons l'Oratorio de Noël de Bach avec la Philharmonia Baroque Orchestra & Chorale sous la direction de Richard Egarr, des airs de concert de Mozart et Mendelssohn avec l'Orchestre symphonique de la Radiodiffusion bavaroise et Giovanni Antonini, et la Symphonie no. 2 de Mahler avec l'Orchestre symphonique de Barcelone et national de la Catalogne et Kazushi Ono et la Pastorelle en Musique de Telemann au Magdeburg Telemann Festival.
À l’opéra, la soprano a incarné Pamina dans Die Zauberflöte au Festival Mozart de Salzbourg, au Festival d’Aix-en-Provence, au Théâtre Bolchoï, à l’Opéra national bavarois, à Munich, et à l’Opéra d’État de Berlin. Elle a également personnifié Susanna dans Le nozze di Figaro au Festival de Glyndebourne, au Semperoper de Dresde, au Badisches Staatstheater de Karlsruhe et au Centre des arts de la scène de Hyōgo, au Japon, où elle a aussi prêté sa voix à Héro dans Béatrice et Bénédict au Festival Saito Kinen. Elle a en outre interprété Zerlina dans Don Giovanni au Théâtre Bolchoï et Gretel dans Hänsel et Gretel au Festival de Glyndebourne, au Semperoper de Dresde et au Festival Saito Kinen.
Lydia Teuscher collabore régulièrement avec des chefs tels que René Jacobs, Jonathan Cohen, Emmanuelle Haïm, sir Roger Norrington, Helmuth Rilling, Markus Stenz et Bernard Labadie. Parmi ses prestations récentes les plus acclamées, citons Pierrot Lunaire de Schönberg avec l’ensemble de l’Opéra national bavarois, la Symphonie no 4 de Mahler avec l’Orchestre symphonique de Londres et Daniel Harding, la Messe en ut mineur de Mozart avec la Deutsche Kammerphilharmonie de Brême et Sylvain Cambreling, et le Messie de Handel avec l’Orchestre national de Lille et Jan Willem de Vriend.

Avery Amereau
ContraltoOriginaire de Jupiter, en Floride, Avery Amereau a fait ses débuts au Metropolitan Opera en 2016 en incarnant la chanteuse de madrigaux dans Manon Lescaut de Puccini – une performance qui a été saluée par The New York Times : « Captivante… [Avery Amereau] s’est démarquée par son timbre brûlant exceptionnellement riche et saturé. ».
Ses récents engagements à l'opéra incluent les rôles d’Olga dans Eugène Onéguine avec l'Opéra de Santa Fe, Bradamante dans Alcina avec l’Opéra de Hanovre, Eduige dans Rodelinda aux opéras de Lille et de Lyon, Serena Joy dans The Handmaid's Tale pour l'English National Opera, Dryad dans Ariadne pour le Festival de Glyndebourne, Cherubino dans Le nozze di Figaro pour le Grand Théâtre de Genève, Ursula dans Béatrice et Bénédict avec l'Opéra de Seattle ainsi que le page dans Salomé pour le Festival de Salzbourg.
En concert, la saison 2022-2023 de la contralto inclut ses débuts dans le rôle de Marguerite dans La damnation de Faust avec le Boston Youth Symphony Orchestra sous la direction de Federico Cortese, le rôle de Bradamante dans la version concert d’Alcina avec Les Violons du Roy sous la direction de Jonathan Cohen, ses débuts professionnels dans le Requiem de Mozart avec le l’Orchestre de Cleveland dirigé par Franz Welser-Möst et pour l’Orchestre symphonique de Barcelone et Trevor Pinnock, le Messie avec la Handel and Haydn Society de Boston dirigé par Václav Luks ainsi qu’avec le St. Paul Chamber Orchestra et Paul McCreesh, et un enregistrement de Dido and Æneas, où elle interprètera le rôle de la sorcière, avec La Nuova Musica sous étiquette Pentatone.
Ses plus récentes prestations comprennent la première mondiale de The Listeners de Caroline Shaw en tournée aux États-Unis et l’Oratorio de Noël sous la direction de Richard Egarr, tous deux avec le Philharmonia Baroque Orchestra, le Messie avec Bernard Labadie et l'Orchestre du Centre National des Arts, ses débuts avec la Early Opera Company dans Dido and Æneas au Concertgebouw d’Amsterdam, des airs de Vivaldi avec l’Orchestra of St. Luke’s de New York, le Requiem de Mozart avec le Rhode Island Philharmonic sous la direction de Bramwell Tovey, la Passion selon saint Jean de Bach et le Requiem de Duruflé avec les Voices of Ascension à New York, Les Nuits d'été de Berlioz et la Rhapsodie pour alto de Brahms avec l'American Classical Orchestra sous la direction de Thomas Crawford et des concerts Handel et Vivaldi en compagnie du Santa Fe Pro Musica.

Andrew Staples
TénorInterprète prolifique, Andrew Staples a chanté avec les orchestres philharmoniques de Berlin et de Vienne, l’Akademisten Berlin, l’Orchestre symphonique de la Radiodiffusion bavaroise et l’Orchestre de l’âge des Lumières avec sir Simon Rattle; l’Orchestre de Paris, l’Orchestre symphonique de la radio suédoise et l’Orchestre symphonique de Londres avec Daniel Harding; l’Orchestre symphonique allemand de Berlin; l’Orchestre symphonique de Gävle avec Robin Ticciati; l’Orchestre philharmonique de Rotterdam, l’Orchestre métropolitain et l’Orchestre de Philadelphie avec Yannick Nézet-Séguin; ainsi qu’avec l’Accademia Santa Cecilia avec Semyon Bychkov.
Andrew Staples a fait ses débuts à la Royal Opera House de Covent Garden en incarnant Jacquino (Fidelio), puis il y est retourné pour interpréter Flamand (Capriccio), Tamino (La Flûte enchantée), Tichon (Katya Kabanova) et Narraboth (Salomé). Il a également chanté au Metropolitan Opera, au Théâtre national de Prague, à La Monnaie à Bruxelles, au Festival de Salzburg, à l’Opéra d’État de Hambourg, au Theater an der Wien, au Festival de Lucerne et à l’Opéra lyrique de Chicago.
Parmi ses engagements récents et à venir, notons ses débuts au Metropolitan Opera où il incarne Andres (Wozzeck), le rôle de Nicias dans le cadre de représentations en concert de Thaïs avec l’Orchestre symphonique de Toronto et l’interprétation de Das Lied von der Erde avec l’Orchestre philharmonique de New York, l’Orchestre de Paris, l’Orchestre symphonique allemand de Berlin et l’Orchestre du Festival de Budapest. Sont également prévus un retour à l’Orchestre symphonique allemand de Berlin ainsi qu’à l’Orchestre de la Radiodiffusion bavaroise de Munich.

Matthew Brook
Baryton-basseMatthew Brook s’est fait connaître sur la scène internationale avec son enregistrement primé aux Gramophones 2007 du Messie de Handel avec le Dunedin Consort, suivi d'enregistrements tout aussi acclamés par la critique d'Acis et Galatée et de la Passion selon saint Matthieu. Il s'est produit en tant que soliste dans toute l'Europe, l'Australie, l'Amérique du Nord et du Sud et l'Extrême-Orient, et a travaillé avec de nombreux chefs d'orchestre de premier plan. Il s'est forgé une réputation mondiale pour son interprétation de la musique de J.S. Bach et de Handel, mais ses goûts musicaux vont bien au-delà. Le répertoire qu'il interprète régulièrement comprennent la Neuvième symphonie et la Missa Solemnis de Beethoven, L'Enfance du Christ de Berlioz, le Requiem de Brahms, The Dream of Gerontius d’Elgar, La Création et Les Saisons de Haydn, Elijah de Mendelssohn, A Child of Our Time de Tippett et Belshazzar's Feast de Walton..
Matthew Brook a bénéficié de longues collaborations avec des chefs d'orchestre tels que Sir Andrew Davies, Harry Bicket, Bernard Labadie, Christophe Rousset, John Nelson, Sir John Eliot Gardiner, Philippe Herreweghe, John Bult, Harry Christophers, Paul McCreesh, Sir Charles Mackerras, Sir Roger Norrington et Richard Hickox. Il a également collaboré avec Richard Tognetti, Sir Mark Elder, Emmanuelle Haïm, Laurence Equilbey, Maxim Emelyanchev, Mirga Grazinytê-Tyla et Christian Curnyn.
Sur la scène lyrique, Matthew Brook s’est notamment produit au Staatstheater de Stuttgart, à l'Opéra Comique, au Festival international Handel de Göttingen, au Grand Théâtre de Luxembourg et au Maggio Musicale Fiorentino. Les rôles du baryton-basse à l’opéra incluent Polyphème dans Acis et Galatée, Énée dans Didon et Énée, Papageno dans Die Zauberflote, le rôle-titre des Nozze di Figaro, Leporello dans Don Giovanni, Kuno dans Der Freischütz, Garibaldo dans Rodelinda, Ned Keene dans Peter Grimes, Mr. Gedge dans Albert Herring, le rôle-titre de Noye's Fludde, Melchior dans Amahl and the Night Visitors de Menotti, Jupiter dans Castor et Pollux de Rameau, Stárek et le maire dans Jenůfa de Janáček, Antenor et Calkas dans Troilus and Cressida de Walton, Zuniga dans Carmen, Argenio dans Imeneo de Handel et Seneca dans L'incoronazione di Poppea de Monteverdi. Il a interprété les rôles de Don Alfonso (Cosí fan tutte) et de Bartolo (Le Barbier de Séville) sous la direction de Sir John Eliot Gardiner dans le cadre d'une grande tournée européenne qui l’a mené notamment au Royal Opera House, à Covent Garden, à la Salle Pleyel de Paris, au Teatro Real de Madrid et au Teatro Verdi à Pise.

Marina Thibeault
AltoAvec une « une sonorité dense et généreuse, et une diction précise, sobre et majestueuse » (Diapason), l’altiste Marina Thibeault offre un jeu d’une grande richesse à travers une diversité de genres. Nommée Révélation de l'année 2016-2017 par Radio-Canada, elle a depuis joué au Canada, aux États-Unis et en Europe, présentant des concerts dynamiques avec une présence sur scène engageante et élégante.
Marina Thibeault s’est produite comme soliste avec l’Orchestre Philharmonique de la République tchèque du Nord, l’Orchestre de Mariánské Lázně, l’Orchestre de chambre de Santiago, le Verbier Festival, l’Orchestre Métropolitain et La Sinfonia Toronto, pour n’en mentionner que quelques-uns. Chambriste passionnée, elle a collaboré entre autres avec le Quatuor Guarneri, le Cleveland Quartet, Charles Richard-Hamelin, Marie-Nicole Lemieux et Johannes Moser. Son intérêt pour la musique nouvelle l'a amenée à travailler avec des compositeurs tels que John Corigliano, Joan Tower et Krzysztof Penderecki.
Son premier album, Toquade, publié en avril 2017 sous étiquette ATMA, a été nominé dans la catégorie Album classique de l’année au Gala de l’ADISQ 2017 et aux Prix Opus 2018. Son deuxième disque, Elles, nominé aux Prix Juno 2020, rend hommage aux compositrices avant-gardistes, de Clara Schumann à celles d’aujourd’hui. Dans la même lignée que son projet de recherche sur le genre en musique, Marina Thibeault a développé le vaste projet Elles en plusieurs versions afin de susciter une prise de conscience face aux situations que vivent les femmes les plus vulnérables et pour mieux faire connaître les organismes soutenant cette cause importante. L’adaptation-concert d’Elles présente un programme d'œuvres pour alto solo écrites par Ana Sokolović, Dorothy Chang et Melody McKiver.
Marina Thibeault est lauréate de nombreuses distinctions, dont le prix de la Fondation Père Lindsay (2017) et de la Fondation Sylva-Gelber (2016). Elle a également été nommée dans le palmarès des 30 musiciens de l’heure de moins de 30 ans par CBC (2016). Elle a remporté le premier prix dans la catégorie des cordes au Prix d'Europe (2015), au Concours de concerto de McGill (2015), le Prix Radio-Canada Jeunes Artistes (2007), ainsi qu'un prix spécial au Beethoven Hradec International Viola Competition (2008).

Karina Gauvin
SopranoReconnue pour son travail dans le répertoire baroque, la soprano canadienne Karina Gauvin chante avec un égal bonheur Bach, Mahler, Britten et les musiques des 20e et 21e siècles. Au nombre des prestigieuses distinctions qu’on lui a décernées, on compte sa nomination au titre de « Soliste de l’année » par la Communauté internationale des radios publiques de langue française, le premier prix du Concours des jeunes interprètes de Radio-Canada, le prix Virginia Parker et le Maggie Teyte Memorial Prize, à Londres.
Elle chante avec les plus grands orchestres symphoniques, dont l'Orchestre symphonique de Montréal, le San Francisco Symphony, le Chicago Symphony, le New York Philharmonic et le Rotterdam Philharmonic, sans oublier les orchestres baroques tels Les Talens Lyriques, le Venice Baroque Orchestra, l’Accademia Bizantina, Il Complesso Barocco, l’Akademie Für Alte Musik Berlin, le Tafelmusik Baroque Orchestra et Les Violons du Roy. Elle a chanté sous la direction de Charles Dutoit, de Michael Tilson Thomas, de Bernard Labadie, de Christophe Rousset, d’Alan Curtis, de Sir Roger Norrington, de Kent Nagano, de Semyon Bychkov, de Hulmut Rilling et de Yannick Nézet-Séguin et elle donne des récitals avec les pianistes Marc-André Hamelin, Angela Hewitt, Michael McMahon et Roger Vignoles.
Elle a été Alcina (Handel) avec Les Talens Lyriques et Ariadne dans Die Schöne und getreue Ariadne, de Georg Conradi pour le Boston Early Music Festival. Elle a chanté Seleuce dans Tolomeo de Handel avec Alan Curtis, avec qui elle a aussi collaboré pour l’enregistrement d'opéras de Handel sur étiquettes ARCHIV/Deutsche Grammophon, Virgin et Naïve, entre autres. On l'a entendue notamment dans Tito Manlio (Vivaldi) à Bruxelles et au Barbican à Londres, dans Ezio (Handel) à Paris et à Vienne, dans Giulio Cesare (Handel) à Paris et à Vienne également, ainsi que dans Juditha Triumphans (Vivaldi) avec Andrea Marcon au Concertgebouw d'Amsterdam. Ses interprétations avec le Boston Early Music Festival Orchestra lui ont valu des nominations aux Grammy Awards en 2007 et en 2009.
Son importante discographie – plus de 30 titres – compte de nombreuses récompenses, dont un « Chamber Music America Award » pour son disque Fête Galante avec le pianiste Marc-André Hamelin, ainsi que plusieurs prix Opus.
Parmi ses projets récents, mentionnons une tournée européenne et un enregistrement de Ariodante (Handel) pour EMI Virgin Classics, une tournée européenne et un enregistrement de Giulio Cesare pour la maison Naïve, tous deux avec Il Complesso Barocco et Alan Curtis. Elle a aussi chanté Le Martyre de St-Sébastien et la Symphonie n° 2 (Mahler) avec l'Orchestre symphonique de San Francisco, sous la direction de Michael Tilson-Thomas. En 2009, elle enregistrait Les Illuminations de Britten avec les Violons du Roy, sous la direction de Jean-Marie Zeitouni, et elle vient de terminer un disque en hommage à Anna Maria Strada del Po, avec Alexander Weimann et Arion Orchestre Baroque.
Récemment, elle a chanté la Princesse dans l’Enfant et les sortilèges de Ravel, avec le Rotterdam Philharmonic et Yannick Nézet-Séguin, ainsi que la Johannes Passion de Bach avec les Violons du Roy et Bernard Labadie, en tournée au Canada puis au Carnegie Hall à New York.

Lucy Crowe
SopranoForte d’un répertoire allant de Purcell à Handel et Mozart en passant par Donizetti (Adina dans L’elisir d’amore), Verdi (Gilda dans Rigoletto) ou encore Janáček (la Renarde dans La Petite Renarde rusée), Lucy Crowe a chanté avec des compagnies d’opéra du monde entier, dont la Royal Opera House de Covent Garden, le Festival de Glyndebourne, l’English National Opera, le Teatro Real Madrid, l’Opéra allemand de Berlin, l’Opéra d’État de Bavière à Munich ou encore le Metropolitan Opera de New York. Elle a récemment fait ses débuts à l’Opéra national des Pays-Bas avec le rôle-titre dans Rodelinda et est revenue à la Royal Opera House de Covent Garden pour prêter sa voix au personnage de Poppée dans Agrippina. Cette saison, on la retrouvera notamment au Metropolitan Opera, où elle interprétera Suzanne dans Les Noces de Figaro), et au Grand Théâtre du Liceu à Barcelone, où elle incarnera le personnage de Pamina dans La Flûte enchantée.
Lucy s’est donnée en concert avec de nombreux chefs d’orchestre et orchestres comptant parmi les meilleurs au monde, comme l’Orchestre symphonique de Birmingham, l’Orchestre philharmonique de Berlin, l’Orchestre philharmonique de Vienne, l’Orchestra of the Age of Enlightenment, l’Orchestre de chambre écossais, l’Orchestre Monteverdi/Gardiner, l’Orchestre de l’Académie nationale Sainte-Cécile ou encore l’Orchestre symphonique de Londres. Parmi les concerts qu’elle donne cette saison, citons la Messe solennelle de Beethoven avec la Radiodiffusion bavaroise, des tournées en Europe et en Amérique du Nord pour interpréter les opéras Alcina et Serse de Handel avec The English Concert, de l’Oratorio de Noël de MacMillan avec l’Orchestre philharmonique de Londres, la Symphonie no 4 de Mahler avec l’Orchestre symphonique de Londres ou encore Le Paradis et la Péri de Schumann en compagnie de la Staatskapelle de Berlin.
Cette récitaliste engagée a également foulé la scène du Concertgebouw d’Amsterdam, du Carnegie Hall de New York, des festivals d’Aldeburgh, d’Édimbourg et de Salzbourg ainsi que du Mostly Mozart Festival. Elle est aussi régulièrement invitée aux BBC Proms et au Wigmore Hall.
Sa discographie comprend le Chant de louange de Mendelssohn avec l’Orchestre symphonique de Londres; Le Berger fidèle de Handel et des œuvres de Handel et de Vivaldi interprétées avec l’ensemble La Nuova Musica pour Harmonia Mundi; un album consacré à Lutosławski avec l’Orchestre symphonique de la BBC, Alceste de Handel avec l’Early Opera Company et The Judgement of Paris d’Eccles pour Chandos; un album solo consacré à Il Caro Sassone de Handel et un enregistrement de Rodelinda de Handel avec The English Concert et enfin Queens de Handel avec le London Early Opera pour Hyperion. Son premier album de récitals, qui comprenait des interprétations de Berg, de Strauss et de Schönberg, est sorti en août 2021 chez Linn Records.

Kayleigh Decker
Mezzo-sopranoSaluée par le Wall Street Journal pour son« mezzo-soprano suave », Kayleigh Decker est en train de se faire un nom à la vitesse de l’éclair en Europe et aux États-Unis, son pays natal.
Kayleigh vient de quitter l’ensemble The Patrick G. and Shirley W. Ryan Opera Center du Lyric Opera de Chicago où elle a fait ses débuts en prêtant sa voix à divers personnages, comme ceux de la deuxième femme crétoise dans Idoménée et de Kate Pinkerton dans Madame Butterfly, ainsi qu’à un certain nombre de rôles principaux marquants, dont Le Prince Charmant dans Cendrillon, Rosina dans Le Barbier de Séville, Laura dans Luisa Miller et Donna Elvira dans Don Juan sous la direction de James Gaffigan. Elle prévoit retourner au Festival de Glyndebourne à l’été 2022 pour interpréter le rôle de Ruggiero dans Alcina.
Ancienne étudiante du Collège-Conservatoire de musique (CCM) de l’Université de Cincinnati et du Conservatoire Oberlin, Kayleigh a interprété divers rôles à l’opéra du CCM, comme ceux de la Renarde dans La Petite Renarde rusée, du Prince Charmant dans Cendrillon et d’Idamante dans Idoménée ainsi que le rôle-titre dans Ariodante. Parmi ses autres temps forts à l’opéra, citons son rôle-titre dans La Cenerentola pour le Queen City Opera ainsi que ses rôles de Peggy dans Shalimar le Clown pour le Cincinnati Opera et de Fox dans The Little Prince pour le Cincinnati Chamber Opera.
Interprète passionnée, elle a figuré au palmarès des Schwab Vocal Rising Stars 2018 de Caramoor et a participé à la toute première mouture du programme SongStudio de Renée Fleming au Carnegie Hall. Kaleigh a donné des récitals produits par la Cincinnati Song Initiative et a récemment donné un récital solo au Carnegie Hall et au Chicago Cultural Center.
En 2019, elle a reçu trois prestigieuses bourses d’études : une Luminarts Fellowship, la première place au concours de bourses du Musicians Club of Women ainsi qu’une bourse d’études Sara Tucker de la Richard Tucker Foundation. Parmi ses autres distinctions, mentionnons en outre sa première place au concours du Three Arts Scholarship Fund, une bourse d’études de la MacDowell Society de Cincinnati, sa deuxième place aux auditions du Conseil national du Metropolitan Opera dans la région des Grands Lacs, le Corbett Award du CCM et le prix Encouragement aux auditions du Conseil national du Metropolitan Opera dans le district de Cincinnati en 2016.

Stuart Jackson
TénorAprès avoir remporté des prix aux concours internationaux de chant du Wigmore Hall et de la Kohn Foundation et au concours international de lied de l’Académie internationale Hugo Wolf de Stuttgart, Stuart Jackson a donné des récitals pour l’Opéra d’État de Stuttgart, au Wigmore Hall, à l’Oxford Lieder Festival ainsi que dans la salle des Muses du palais de l’Albertina, à Vienne.
Cette saison 2021-2022 est marquée par sa première interprétation de l’Évangéliste dans la Passion selon saint Matthieu de Bach avec l’ensemble Arcangelo et Jonathan Cohen aux BBC Proms, ainsi que de La Création de Haydn au Barbican avec l’Academy of Ancient Music, de Samson de Handel avec The English Concert au London Handel Festival et de Mitridate, re di Ponto de Mozart au Théâtre royal danois. Il est par ailleurs retourné au Festival de Glyndebourne pour interpréter Alcina de Handel.
Parmi ses dernières apparitions, citons celles du jeune marin dans une représentation semi-scénique de Tristan et Isolde pour le Festival de Glyndebourne ou encore de Peter Quint et du Narrateur dans Le Tour d’écrou pour l’Opéra national de Lorraine. Il a également interprété l’Oratorio de Noël de Bach avec l’Orchestre de l’Académie nationale Sainte-Cécile en compagnie de Trevor Pinnock et a fait ses débuts à l’Opéra-Comique de Berlin dans le rôle de Jupiter (Semele).
Stuart a chanté dans La Reine des fées de Purcell avec le RIAS Kammerchor, dans la Passion selon saint Jean de Bach dans le cadre d’une tournée européenne avec l’Orchestra of the Age of Enlightenment et la Chapelle Harmonique à Versailles, ainsi que durant une tournée avec l’Orchestre du XVIIIe siècle en compagnie de Daniel Reuss, avec qui il a aussi chanté dans la Passion selon saint Matthieu. Il a également interprété le Chant de louange de Mendelssohn avec la Royal Northern Sinfonia, Le Vin herbé de Martin avec l’Orchestre symphonique de São Paulo ou encore le Te Deum de Bruckner avec l’Orchestre symphonique de Stavanger. On lui doit en outre de nombreuses représentations du Messie, notamment avec le Hallé Orchestra et John Butt, ainsi qu’avec l’Orchestre symphonique de Bournemouth sous la direction de Nicholas McGegan.
À l’opéra, on l’a vu incarner Narraboth (Salomé) durant ses débuts à l’English National Opera, Vašek (La Fiancée vendue) pendant ses débuts au Garsington Opera, Jonathan dans Saül de Handel à l’occasion du Glyndebourne Tour ainsi que les personnages du Grand-Prêtre, d’Abner, de l’Amalécite et de Doëg (Saül) pour le Festival de Glyndebourne. Par la suite, il a une nouvelle fois prêté sa voix aux mêmes personnages dans Saül de Handel pour le Festival d’Adélaïde ainsi qu’à Don Ottavio (Don Juan) pour l’Opéra de Stuttgart et à Nettuno dans La Divisione del Mondo de Legrenzi pour l’Opéra national du Rhin.

Nathan Berg
Baryton-basseBaryton-basse à la voix « grandiose et majestueuse », doté à la fois d’une « technique impeccable » et d’une « présence manifeste sur scène », le Canadien Nathan Berg connaît une carrière florissante, couvrant un vaste répertoire en concert, comme à l’opéra. Il a récemment été acclamé dans le monde entier pour son interprétation du rôle-titre dans Le Vaisseau fantôme lors de ses débuts au Théâtre du Bolchoï et pour celle d’Alberich dans Das Rheingold avec l’Orchestre philharmonique de Séoul et l’Opéra du Minnesota. Son rôle du Médecin dans Wozzeck avec le BBC Scottish Symphony Orchestra et l’Orchestre symphonique de Houston lui a valu un prix Grammy. Il a, de plus, fait ses premiers pas à La Scala dans la production CO2 de Battistelli, par Robert Carson, en première mondiale.
Au cours de la saison 2021-2022, M. Berg performe pour la première fois sur la scène du Metropolitan Opera dans le rôle du Père dans la première new-yorkaise d’Eurydice de Matthew Aucoin, sous la direction de Yannick Nézet-Séguin. Il revient ensuite au Théâtre de Bâle pour interpréter Philippe dans Don Carlos, et introduit le rôle de Kurwenal dans Tristan et Iseult avec l’Orchestre philharmonique national de Taïwan. Il dirigera également une résidence avec l’Opéra Lafayette à Taos, au Nouveau-Mexique, qui culminera par une prestation dans Silvain de Grétry, rarement joué, à New York et à Washington, DC.
En tant qu’artiste de studio et lauréat d’un Grammy, d’un Juno et d’un prix Echo, M. Berg a participé à plus d’une trentaine d’enregistrements d’œuvres du XVIIe au XXe siècle avec des orchestres d’époque et des orchestres modernes. Au début de sa carrière, en plus de se bâtir une solide réputation dans les rôles majeurs de Mozart, le chanteur lyrique s’est imposé comme un interprète exceptionnel de la musique baroque et préclassique, tant dans le répertoire de concert que dans celui d’opéra. Parmi ses nombreux enregistrements avec Les Arts Florissants, mentionnons le Requiem de Mozart et le Messie de Handel, ainsi que les enregistrements vidéo des Indes Galantes de Rameau (Opéra de Paris) et d’Armide de Lully (Théâtre des Champs-Élysées). Parmi ses autres enregistrements dignes de mention, mentionnons le Stabat Mater de Dvořák avec l’Orchestre symphonique d’Atlanta, la production de La Cenerentola de Rossini au Festival de Glyndebourne et plusieurs enregistrements de lieder. Il a récemment enregistré Wozzeck (Médecin) avec l’Orchestre symphonique de Houston, le Requiem de Dvořák avec l’Orchestre philharmonique royal de Flandre, la Symphonie no 9 de Beethoven avec l’Orchestre symphonique de San Francisco et Les Indes Galantes avec le Théâtre du Capitole à Toulouse.

Rowan Pierce
SopranoOriginaire du Yorkshire, la soprano Rowan Pierce s’est vu remettre un President’s Award par S.A.R. le prince de Galles au Royal College of Music en 2017. Elle a remporté à la fois le prix de chant et le premier prix au Concours international de chant du Grange Festival en 2017 ainsi que le prix de chant de la Schubert Society en 2014 et le prix Van Someren Godfery du Royal College of Music.
Rowan Pierce s’est produite en concert en Europe comme en Amérique du Sud. Elle se produit régulièrement avec des ensembles comme l’Academy of Ancient Music, les Gabrieli Consort & Players, l’Orchestre de chambre écossais, l’Orchestre symphonique écossais de la BBC, l’Orchestre symphonique de Birmingham, l’Orchestra of the Age of Enlightenment et la Royal Northern Sinfonia.
Elle a fait ses débuts aux BBC Proms au Royal Albert Hall en 2017 avec l’Orchestra of the Age of Enlightenment et y est revenue en 2019 pour interpréter Jephtha de Handel avec l’Orchestre de chambre écossais. C’est avec les London Handel Players qu’elle a fait ses débuts au Wigmore Hall, où elle est ensuite revenue avec l’ensemble Florilegium pendant la saison 2019-2020.
À l’opéra, Rowan Pierce a prêté sa voix aux personnages de Drusilla dans Néron, ou Le Couronnement de Poppée de Monteverdi, de Suzanne dans Les Noces de Figaro de Mozart, de Miss Wordsworth dans Albert Herring de Britten ou encore de la Princesse dans L’Enfant et les Sortilèges de Ravel. Parmi ses représentations récentes et prochaines, on peut citer les rôles de Galatée (Acis and Galatea), d’Iris (Semele), de Dorinda (Orlando), de Bélinda (Didon et Énée), d’Elsie (The Yeomen of the Guard), de Papagena dans La Flûte enchantée ou encore de Barberine dans Les Noces de Figaro. En 2019, elle a fait ses débuts au Buxton Festival dans le rôle de Papiria (Lucio Papirio Dittatore de Caldara) avec La Serenissima et a interprété les rôles de Quivera et d’Orazia (The Indian Queen) avec l’Opéra de Lille. Parmi ses représentations récentes et prochaines, on peut citer King Arthur et La Reine des fées de Purcell avec les Gabrieli Consort & Players et l’Ensemble Alias Mens en France ainsi que d’autres représentations de The Indian Queen avec l’Opéra de Luxembourg, l’Opéra de Caen et l’Opéra d’Anvers, sans compter des concerts et un récital avec le Philharmonia Baroque. Elle a fait ses débuts au Festival de Glyndebourne en 2022 en interprétant le rôle d’Oberto dans Alcina.

Leonardo García Alarcón
ChefAprès avoir étudié le piano en Argentine, Leonardo García Alarcón s’installe en Europe en 1997 et intègre le Conservatoire de Genève dans la classe de la claveciniste Christiane Jaccottet.
Leonardo García Alarcón a surgi en peu d’années comme le chef d’orchestre obligé de la planète baroque. Argentin par ses origines et détenteur de la double nationalité suisse et argentine, il est réclamé par les plus grandes institutions musicales et lyriques, de l’Opéra de Paris au Teatro de la Zarzuela de Madrid et au Grand-Théâtre de Genève, ville où il a fait ses premières armes. C’est sous l’égide de Gabriel Garrido, qu’il se lance dans l’aventure baroque.
Il crée il y a une quinzaine d’années son ensemble Cappella Mediterranea, responsabilité qu’il cumule peu après avec celle du Millenium Orchestra, qu’il fonde également pour accompagner le Chœur de chambre de Namur, dont il prend la direction en 2010, l’une des meilleures formations chorales baroques actuelles. Il se partage ainsi entre Genève, la France (notamment au CRR d’Ambronay et à l’Opéra de Dijon), la Belgique, mais aussi des retours sporadiques dans son Amérique du Sud natale. Une forme d’éclectisme géographique, auquel correspond son répertoire. Avec un goût et une vocation pour redonner vie à des œuvres méconnues de Cavalli, Sacrati, Draghi, Falvetti…
C’est ainsi que l’on doit à ce chef de quarante-trois ans la redécouverte des opéras de Cavalli : Eliogabalo, pour ouvrir la saison de l’Opéra de Paris en 2016, Il Giasone à Genève et Erismena au Festival d’Aix-en-Provence 2017, et dans le cadre de sa résidence à l’Opéra de Dijon: El Prometeo d’Antonio Draghi en 2018, La Finta Pazza de Francesco Sacrati, tout premier opéra importé d’Italie à Paris en 2019 et fin 2020 Il Palazzo Incantato de Luigi Rossi. Cette production, maintenue malgré l’absence du public due à la crise sanitaire, est captée et diffusée sur internet, et rencontre un vif succès. Elle est enfin reprise en présence du public au deuxième semestre 2021 à Nancy et Versailles.
En tant que chef ou claveciniste, Il est invité dans les festivals et salles de concerts du monde entier. En novembre 2018, il dirige l’Orfeo de Monteverdi dans la mise en scène de Sacha Walz au Staatsoper de Berlin. En septembre 2019, il fait un triomphe avec Les Indes Galantes de Rameau à l’Opéra Bastille à l’occasion du 350e anniversaire de l’Académie royale de Musique. Il dirige à nouveau cette œuvre dans une toute autre production au Grand Théâtre de Genève au mois de décembre de la même année. Il est reconnu meilleur chef d’orchestre au Palmarès 2019 de Forum Opéra. Depuis mars 2020, Leonardo García Alarcón adapte ses programmes de concerts et participe activement aux festivals virtuels avant de renouer avec les concerts en public dès que cela est possible.
Sa discographie est unanimement saluée par la critique. En septembre 2016, Leonardo García Alarcón enregistre chez Alpha Classic I 7 Peccati Capitali, un programme imaginaire autour d’airs de Monteverdi, salué par la presse. En 2018, sont sortis les enregistrements de Lully, Joan Manuel Serrat et un coffret consacré à Jacques Arcadelt qui a remporté de nombreux prix, puis en 2019 l'opéra Il Giasone, publié en DVD chez Alpha Classics. El prometeo de Draghi, avec le 3e acte composé par Leonardo García Alarcón, est sorti en mars 2020 peu avant Samson de Handel enregistré avec le Millenium Orchestra et le Chœur de Chambre de Namur. En mars 2021 sortent plusieurs disques: Rebirth (Sony Classical), fruit de la collaboration entre Leonardo García Alarcón et la soprano Sonya Yoncheva, explorant 5 siècles de musique; Lamenti & Sospiri (Ricercar), madrigaux à une et deux voix de Sigismondo d’India avec les sopranos Mariana Flores et Julie Roset; l’Orfeo de Monteverdi (Alpha Classics), et en fin d’année, Bach before Bach (Alpha classics), avec la violoniste Chouchane Siranossian.

William Sabatier
BandonéonDepuis toujours, le bandonéon et le tango font partie de la vie de William Sabatier. Il commence ses études musicales à 6 ans, au contact de son père musicien de profession, puis avec Olivier Manoury. Ce dernier saura le rendre curieux, l’ouvrir au-delà de l’univers du tango et lui donner le goût de la liberté.
Entre 1995 et 2009, William Sabatier multiplie les collaborations dans des créations parfois très éloignées du tango. Il signe des musiques de scène pour le théâtre et la danse. Il croise aussi la route de nombreux musiciens de tango en Europe et tisse des relations privilégiées avec Osvaldo Calo, Roger Helou, Ciro Perez, Vidal Rojas, Diego Trosman, Fernando Maguna et Romain Lecuyer.
Imprégné de culture tanguera, amoureux d’un tango spontané et ancré dans la tradition populaire, William Sabatier initie de nombreux projets où il revisite l’idiome de la musique de Buenos Aires. En 2005, avec les guitaristes Ciro Perez et Norberto Pedreira, il forme le Trio PSP. En 2008, avec le Conjunto Negracha, il propose un programme qui s’articule autour du tango des années 60. En 2013, son admiration pour l’œuvre du bandonéoniste Leopoldo Federico l’amène à former le Trio Celebracion avec Aurélie Gallois (violon) et Romain Lecuyer (contrebasse). On le retrouve également aux cotés de Roger Helou (piano) avec qui il signe en 2021 le disque Entrador!
Le chef Leonardo García Alarcón l'invite sur son projet Monteverdi-Piazzolla créé en 2009 au festival de musique baroque d'Ambronay. William Sabatier rencontre à cette occasion le chanteur de tango Diego Flores. Depuis 2011, leur programme Cancionero Porteño voyage aussi bien en Europe qu’en Amérique latine. L’album Desde Gardel paru en 2012 chez Ambronay Éditions, est salué par la critique.
Depuis 2009, le bandonéoniste multiplie les concerts en Europe avec le quatuor suisse Terpsycordes. De cette collaboration étroite et fructueuse naîtra en 2014 la première suite pour bandonéon et quatuor à cordes écrite par William Sabatier Les hommes de Piaf que l’on retrouve sur le disque Piaf/Piazzolla sorti en 2018 sur étiquette Fuga Libera.
Depuis plus de vingt ans, William Sabatier mène une carrière de soliste. Invité par de prestigieux orchestres classiques (Orchestre régional d'Auvergne, Europeen Camerata , Orchestre Philharmonique de Radio France, Südwestdeutsches Kammerorchester Pforzheim, Orchestre Philharmonique de Strasbourg, Nederlands Kamerorkest, Orchestre de chambre de Genève), il est un interprète et arrangeur de référence pour l’œuvre d’Astor Piazzolla. On le retrouve régulièrement sur des scènes importantes telles que le Wigmore Hall à Londres, Tchaïkovski Hall à Moscou, Salle Pleyel à Paris, Concertgebouw d’Amsterdam, Flageay à Bruxelles ou encore le Victoria Hall de Genève. Pour le centenaire d’Astor Piazzolla, il vient de sortir chez Fuga Libera l’intégrale des concertos pour bandonéon en novembre 2021 avec l’Orchestre Dijon-Bourgogne sous la baguette de Leonardo García Alarcón.

Louise Bessette
PianoDepuis bientôt quarante ans de carrière exceptionnelle, Louise Bessette se distingue par l’excellence de ses performances sur scène. La critique s’est toujours montrée dithyrambique à son égard. Elle a enregistré des répertoires variés, autant comme soliste qu’en musique de chambre. Elle s’est produite sur la scène internationale avec des orchestres réputés et elle a été invitée à des festivals prestigieux. Plusieurs compositeurs écrivent spécialement pour elle. Madame Bessette est aussi une figure marquante du monde musical, faisant la promotion de la musique contemporaine chaque fois qu’elle le peut, créant des opportunités de spectacles qui profitent tant aux compositeurs qu’aux interprètes actuels, coordonnant des activités qui enrichissent notre panorama culturel.
En avril 2019, Louise Bessette reçoit le Prix du Gouverneur général pour les arts du spectacle de la réalisation artistique en musique classique, la plus haute distinction accordée dans le domaine des arts du spectacle au Canada. En 2016, Louise Bessette fut honorée à la University of Western Ontario (London, Ontario) où on lui décerna un Doctorat en Musique, honoris causa, en reconnaissance de sa carrière internationale d’interprète, figure de proue dans l’interprétation de la musique des XXe et XXIe siècles, et son impact significatif dans le monde contemporain du piano classique.
Pianiste au répertoire éclectique, toujours soucieuse de diffuser la musique et d’échanger avec les différentes formes d’art, Louise Bessette a enregistré en 2009 des œuvres de Charles-Valentin Alkan et de Grieg pour le cinéma. Mères et filles, film de la réalisatrice française Julie Lopes-Curval mettant en vedette Catherine Deneuve et Marie-Josée Croze fut présenté en première mondiale au Festival des Films du Monde à Montréal (2009), puis dans les salles du monde entier.
Remportant un neuvième Prix Opus en 2018, elle est nommée l’une des 25 meilleures pianistes canadiennes par CBC Music en 2015. Premier Prix aux Concours national Eckhardt-Gramatté (1981), Premier Prix au Concours International de Musique Contemporaine (Saint-Germain-en-Laye, 1986), Premier Prix au Concours International Gaudeamus (Rotterdam, 1989), Prix Québec-Flandre (1991), Membre de l’Ordre du Canada (2001), Officier de l’Ordre national du Québec (2005), Ambassadrice du Centre de Musique Canadienne (2009), Louise Bessette est membre de jury de concours internationaux et donne des classes de maître tant en Europe qu'au Canada et en Asie. Depuis 1996, elle est titulaire d'une classe de piano au Conservatoire de Musique de Montréal.

Mariana Florès
SopranoDepuis quelques années, la flamboyante soprano s’est affirmée comme une interprète incontournable du répertoire baroque, prenant part à des productions lyriques à l’Opéra de Paris, au Grand Théâtre de Genève, à l’Opéra Comique (Paris) à l’Opéra de Dijon, au Festival d’Aix-en-Provence, au Teatro Colón à Buenos Aires. Elle travaille régulièrement sous la direction de Leonardo García Alarcón, dont elle partage la vie et deux enfants. Elle a aussi collaboré, entre autres, avec Sir John Eliot Gardiner, Christina Pluhar, Vincent Dumestre, Teodor Currentzis et Gabriel Garrido.
Elle se produit dans les plus grands festivals du monde et a chanté sur tous les continents. En Asie, en Europe et en Amérique du Sud avec, notamment, l’une des 60 représentations du Diluvio Universale de Falvetti de Cappella Mediterranea. Elle a accompagné John Eliot Gardiner aux États-Unis avec son Orfeo/Vespers en 2016. Elle a également parcouru l’Australie avec l’Australian Brandenburg Orchestra.
A l’opéra ces trois dernières années, on a pu l’apprécier dans El Prometeo de Draghi, La Finta pazza de Sacrati, Il Pallazzo Incantato de Luigi Rossi. En septembre 2020, le Festival d’Ambronay lui proposait un concert «à la carte» où le public choisissait les plus belles pièces extraites des récitals et des disques de Mariana: Le Donne di Cavalli, Sogno di una notte Veneziana, Héroines du Baroque vénitien, Teatro dei sensi.
Au printemps 2021, Mariana Flores a célébré comme il se doit les 100 ans d’Astor Piazzolla avec l’Orchestre Philharmonique de Radio France.
Récemment est sorti le disque Lamenti e sopiri dédié à la musique de Sigismondo d’India en duo avec Julie Roset. Elle vient d’enregistrer fin juin 2021 à l’Opéra royal de Versailles La Finta Pazza de Sacrati avec Cappella Mediterranea. Un disque à paraître en 2022.

Cameron Crozman
Violoncelle
Antoine Tamestit
Altiste et chefAntoine Tamestit est reconnu dans le monde entier comme l’un des plus grands altistes, solistes, récitalistes et musiciens de chambre. En plus d’avoir une technique épurée et une grande musicalité, il se démarque par la beauté de sa sonorité riche et profonde. Son vaste répertoire s’étend du baroque à la musique d’aujourd’hui, et il a présenté plusieurs premières mondiales qui ont été enregistrées.
Antoine Tamestit est le sujet du « portrait de l’artiste » de l’Orchestre symphonique de Londres pour la saison 2021-2022, une occasion pour laquelle il a présenté trois concertos et quatre programmes de musique de chambre tout au long du mois d’octobre. Il est également artiste résident à la Dresden Staatskapelle, où il donne de nombreux concerts tout au long de la saison. Cette saison, il donnera également des représentations avec l’Orchestre philharmonique de Vienne, l’Orchestre symphonique de la Radio SWR de Stuttgart, l’Orchestre symphonique de Bâle, l’Akademie für Alte Musik Berlin ou encore le Gewandhausorchester de Leipzig. Il fera également avec le pianiste Cédric Tiberghien une tournée européenne de musique de chambre qui passera par le Wigmore Hall, au Royaume-Uni, et le Centre de Musique De Bijloke, en Belgique.
Antoine Tamestit est un artiste de la maison de disque Harmonia Mundi. Son dernier album en date est consacré aux Sonates pour viole de gambe de Bach, qu’il a enregistrées avec Masato Suzuki en 2019. Parmi ses autres enregistrements notables, citons un concerto de Widmann donné avec l’Orchestre symphonique de la Radiodiffusion bavaroise et Daniel Harding en février 2018, qui lui a valu la distinction de Choix du rédacteur en chef du BBC Music Magazine et un Premier Award aux BBC Music Magazine Awards de 2019. En février 2017, il a enregistré son premier album pour Harmonia Mundi, Bel Canto: The Voice of the Viola, avec Cédric Tiberghien. Il peut aussi se targuer d’une discographie remarquable comprenant un album de Harold en Italie de Berlioz avec l’Orchestre symphonique de Londres sous la direction de Valery Gergiev pour LSO Live, trois suites de Bach ainsi que des enregistrements solos et de symphonies concertantes de Hindemith avec l’Orchestre symphonique de la Radio de Francfort sous la direction de Paavo Järvi pour Naïve, sans oublier un enregistrement antérieur de Harold en Italie avec Marc Minkowski et Les Musiciens du Louvre. En 2016, il s’est produit avec Frank Peter Zimmermann et l’Orchestre de chambre de l’Orchestre symphonique de la Radiodiffusion bavaroise pour un nouvel enregistrement de la Symphonie concertante de Mozart chez Hännsler Classic.

Magali Simard-Galdès
SopranoMagali Simard-Galdès est une jeune soprano canadienne réputée pour son timbre cristallin, sa grande musicalité et sa personnalité magnétique sur scène.
On a vu la soprano lors d’opéras, de récitals et en compagnie d’orchestres. Récemment, elle a partagé la scène avec I Musici de Montréal dans Dixit dominus, RV 807 de Vivaldi, avec ECM+ dans Bonhomme de chemin de Gonneville et avec L’Harmonie des saisons dans Le Messie de Handel. Elle a aussi joué Agnès dans Written on Skin de George Benjamin avec l’Opéra de Montréal, avec qui elle avait déjà interprété Constance dans Dialogues des Carmélites et Frasquita dans Carmen. Lors des saisons précédentes, sur la scène orchestrale, elle s’est produite avec divers ensembles, notamment l’Atelier lyrique de Tourcoing dans le Paradis perdu de Dubois, l’Opéra Grand Avignon dans la Pastorale sur la nativité de Charpentier, l’Orchestre Métropolitain avec Yannick Nézet-Séguin dans Parsifal, à l’occasion du Festival de Lanaudière, ainsi que l’Orchestre philharmonique du Nouveau Monde, l’Ensemble Novello et l’Orchestre symphonique de l’Estuaire.
En 2019, Magali Simard-Galdès a enregistré trois nouveaux cycles de mélodies de Deirdre Gribbin, Ailis Ni Riain et Fuhong Shi, accompagnée par le Tionscadal na nAmhrán Ealaíne Gaeilge/Irish Language Art Song Project. Sous l’étiquette ATMA Classique, on peut l’entendre dans Romances pour voix et guitare de Berlioz et Sirènes d’Ana Sokolovic. Elle a également autoproduit son premier disque récital, Muses, nommé parmi les 50 albums de l’année 2017 selon ICI Musique.

Neal Davies
Baryton-basseNeal Davies a étudié au King’s College de Londres et à la RAM, et a remporté le prix Lieder du concours Cardiff Singer of the World en 1991. Il a chanté avec l’Orchestre philharmonique d’Oslo sous Jansons, l’Orchestre symphonique de la BBC sous Boulez, les orchestres de Cleveland et Philharmonia sous Dohnanyi, l’Orchestre de Chambre d’Europe sous Harnoncourt, l’Orchestre de l’âge des Lumières sous Brüggen, l’English Concert avec Harry Bicket, le Gabrieli Consort sous McCreesh, le Hallé Orchestra avec Elder, le Concerto Köln sous Bolton, le Scottish Chamber Orchestra avec Adam Fischer, l’Orchestre philharmonique de Bergen avec Edward Gardner, l’Orchestre symphonique allemand de Berlin avec David Zinman, l’Orchestre symphonique de Melbourne avec sir Andrew Davis, ainsi que les orchestres symphoniques de Londres et philharmonique de Vienne sous Harding. Il a régulièrement compté parmi les invités du Festival d’Édimbourg et de BBC Proms.
Récemment, il a interprété la 14e Symphonie de Shostakovich avec l’Orchestre symphonique de la BBC et Kirill Karabits et effectué un retour à la Deutsche Staatsoper Berlin pour King Arthur, en plus d’avoir participé à des représentations de Peter Grimes avec le l’Orchestre philharmonique de Bergen et du Messie avec l’Orchestre symphonique de Lucerne. Parmi les faits saillants des saisons précédentes, mentionnons le Festival d’Édimbourg avec Edward Gardner (Création) et les BBC Proms (Dona nobis pacem de Vaughan Williams), ainsi que des concerts avec David Afkham et l’Orchestre national espagnol et avec Maxime Pascal à la tête de l’Orchestre de Hallé. Durant la saison 2018-2019, il a chanté avec Les Violons du Roy et l’Orchestre philharmonique de New York (Jonathan Cohen), le Bach Collegium Japan (Masaaki Suzuki), le Music of the Baroque (Jane Glover) et l’Orchestre de Philadelphie (Bernard Labadie).
La vaste discographie de Neal Davies comprend Acis and Galatea sous Christian Curnyn (BBC Music Magazine Award, 2019), Le Messie, Theodora, Saul et La Création (Gramophone Award, 2008) sous McCreesh, Jenufa et Makropulos Case sous sir Charles Mackerras, Vanessa de Barber sous Leonard Slatkin, Le Messie sous René Jacobs, l’Intégrale de Schubert d’Hyperion avec Graham Johnson et Billy Budd de Britten avec Daniel Harding (Grammy Award, 2010).

Marc-André Hamelin
PianoQualifié d’« interprète aux prouesses techniques presque surhumaines » par The New York Times, le pianiste Marc-André Hamelin réunit musicalité et virtuosité en un parfait amalgame, ces qualités lui attirant une reconnaissance mondiale. Ses interprétations des grandes œuvres du répertoire traditionnel et son exploration audacieuse d’œuvres plus rares des 19e, 20e et 21e siècles – sur scène comme sur disque – lui ont valu le statut de véritable icône du piano. Marc-André Hamelin se produit régulièrement à l’international avec les plus grands orchestres et chefs d’orchestre de notre temps et donne des récitals dans les plus grandes salles de concert et festivals du monde entier.
Sous contrat exclusif avec Hyperion Records, il a à ce jour sorti plus de 70 albums comprenant des enregistrements d’un vaste répertoire d’œuvres solo, de chambre ou avec orchestre. Son double album intitulé CPE Bach : Sonatas & Rondos sorti en janvier 2022 a été largement salué par la critique et a remporté un franc succès auprès du public.
Marc-André Hamelin a composé près de 30 œuvres depuis le début de sa carrière. La majorité d’entre elles, incluant les Études et la Toccata sur L’homme armé interprétées pour le Concours international de piano Van Cliburn, ont été publiées aux Éditions Peters. L’une de ses dernières œuvres, Suite à l’ancienne, a été présentée pour la première fois en février 2021 par la pianiste Rachel Naomi Kudo grâce au financement qu’elle a reçu au titre de son Gilmore Young Artist Award.
Marc-André Hamelin a élu domicile dans la région de Boston avec son épouse, Cathy Fuller, qui est productrice et animatrice à la station de radio-classique WCRB. Originaire de Montréal, il est lauréat d’un prix pour l’ensemble de sa carrière décerné par l’Association allemande des critiques de disques et a reçu sept prix Juno et onze nominations aux GRAMMY. Il a également reçu le prix d’interprétation-piano Jean Gimbel Lane 2018 décerné par l’École de musique Bienen de l’Université Northwestern et, en décembre 2020, la Fondation des arts de l’Ontario lui a décerné le prix Paul de Hueck et Norman Walford d’excellence pour l’ensemble de sa carrière de pianiste. Marc-André Hamelin est officier de l’Ordre du Canada, chevalier de l’Ordre du Québec et membre de la Société royale du Canada.