
Artistes de la saison
Découvrez les artistes exceptionnels que vous pourrez entendre tout au long de notre saison 23/24.

Thomas Annand
OrgueThomas Annand a étudié sous Graham Steed, John Grew, et Marie-Claire Alain. Il a remporté le premier prix à la Compétition nationale d’orgue du CRCO en 1987, et mène une carrière active depuis ce temps comme interprète d’orgue et de clavecin, ainsi que chef d’orchestre. Annand est également directeur musical de l’église St Andrew’s, à Ottawa, depuis 1992, où il a offert plus de 200 concerts, dont une série hebdomadaire de concerts où il interprétait un vaste répertoire comprenant les dix symphonies de Widor, ainsi que l’intégrale des compositions pour orgue de Liszt, Franck et Mendelssohn. Comme claveciniste, il a interprété toutes les œuvres majeures de Bach lors de sept concerts marathons en 2004-2005. Il s’est produit comme soliste avec l’Orchestre du Centre national des Arts et Les Violons du Roy, accompagnant ces derniers en tournée à Carnegie Hall à trois reprises. Il a été artiste invité au Early Music Festival de Boston, au Carmel Bach Festival, au Congrès international des organistes et au Festival international de musique de chambre d’Ottawa. Comme chef d’orchestre, il a fondé Capital BrassWorks avec qui il a enregistré pour la série CBC SM5000, en plus d’être chef invité à plusieurs reprises pour Thirteen Strings. On a pu le voir au cinéma (Le Règne de la Beauté de Denys Arcand) et au petit écran, en plus de l’entendre à la radio. De plus, sa musique pour chorale a été publiée et interprétée, et il apporte régulièrement des contributions à des éditions de musique ancienne. Thomas Annand est membre du CRCO, pour qui il a agi comme examinateur et membre de jury pour le Concours d’orgue, et ancien président du Centre d’Ottawa.

Louis-Pierre Bergeron
CorDepuis octobre 2017, Louis-Pierre Bergeron est le fier 4ème cor de l'Orchestre du Centre National des Arts. Il était auparavant 3ème cor à l'Orchestre symphonique de Montréal, 2ème cor à l'Orchestre Métropolitain, et cor solo à l'Orchestre symphonique de Trois-Rivières. Il collabore encore régulièrement avec les Violons du Roy. En mars 2020, il sera soliste dans le Concerto pour deux cors de Ferdinand Ries, avec Louis-Philippe Marsolais et I Musici de Montréal.
Louis-Pierre a étudié auprès de Teunis van der Zwart au Conservatoire d'Amsterdam, et avec John Zirbel à l'Université McGill et au Aspen Music Festival and School. Ardent défenseur du cor naturel, il a joué et enregistré avec de prestigieux ensembles de musique ancienne, notamment le Freiburger Barockorchester, Tafelmusik et Europa Galante.
Il est également actif dans la pop; en 2015, il formait le Montréal Horn Stars, un quintette de cuivres pour lequel il est aussi arrangeur. Le groupe collabore avec des artistes tels Patrick Watson, Bernard Adamus, Louis-Jean Cormier et Klô Pelgag. On a pu les entendre au Festival de Jazz de Montréal, aux Francofolies de Montréal et au Festival d’été de Québec.
Il donne des concerts éducatifs dans les écoles primaires de la région avec son quintette à vents Ayorama, et pour les aînés dans les centres de soins de santé avec le duo Moon Palace qu’il a fondé avec sa conjointe, la violoncelliste de l’OCNA Julia MacLaine.

Sam Boden
Ténor
Julie Boulianne
Mezzo-sopranoRéputée pour son timbre riche, sa voix souple et sa grande expressivité, la mezzo-soprano Julie Boulianne prête son souffle aux œuvres de Berlioz, de Mozart et de Rossini particulièrement. Son talent lui a récemment valu les éloges du quotidien The Independent : « Julie Boulianne nous a offert une brillante interprétation de Marguerite, une interprétation puissante et remplie d’élégance. »
En plus de la Marguerite de Berlioz dans La damnation de Faust (festivals de Glyndebourne et de San Sebastián, Orchestre national du Capitole de Toulouse, Festival d’opéra de Québec), la chanteuse franco-canadienne a interprété de nombreux rôles au fil des saisons, comme Charlotte dans Werther (opéras de Francfort, de Québec et de Colombie) et Juliette dans Roméo et Juliette de Berlioz (Opéra national de Paris, Orchestre symphonique allemand de Berlin sous la direction de Robin Ticciati, Orchestre national du Capitole de Toulouse, BBC Proms avec John Eliot Gardiner); le rôle-titre de Béatrice et Bénédict (Théâtre du Capitole de Toulouse); Aloès dans L’étoile de Chabrier (Royal Opera House de Covent Garden, Opéra national des Pays-Bas), Annio dans La clemenza di Tito (Opernhaus de Zurich avec Ottavio Dantone, Théâtre des Champs-Élysées, Théâtre du Capitole de Toulouse) et Cherubino dans Le nozze di Figaro (opéras de Vancouver et de Montréal); et les rôles-titres de La Cenerentola (Opéra-théâtre de Limoges, Opéra de Montréal) et de Cendrillon (opéras de Montréal et de Marseille). Elle a en outre joué Sesto dans Giulio Cesare (Théâtre des Champs-Elysées, Theater an der Wien, Théâtre Aalto, Festival de musique de San Sebastián), Donna Elvira dans Don Giovanni (Théâtre des Champs-Elysées), Rosina dans Il barbiere di Siviglia (Opéra de Québec), la chanteuse de cabaret et le mauvais élève dans le Pinocchio de Philippe Boesmans (Festival d’Aix-en-Provence, Théâtre royal de la Monnaie, Opéra de Dijon), Giunone dans La divisione del mondo de Legrenzi (Opéra national du Rhin, Opéra national de Lorraine, Opéra royal de Versailles) et Concepción dans L’heure espagnole (Angers Nantes Opéra, Orchestre national des Pays de la Loire).
Au Metropolitan Opera, elle a entre autres incarné Siébel dans Faust, Stéphano dans Roméo et Juliette, sous la direction de Plácido Domingo, Diane dans la production d’Iphigénie en Tauride de Stephen Wadsworth, le garçon de cuisine dans Rusalka avec Renée Fleming, et Ascanio dans la mise en scène des Troyens de Francesca Zambello, sous la direction de Fabio Luisi.

Ariane Brisson
FlûteCharmés par la fluidité et la sensibilité de son jeu et la richesse de sa sonorité, les musiciens de Pentaèdre ont invité Ariane Brisson à se joindre à l’ensemble en 2016. Depuis 2019, elle en assure de plus la direction artistique.
Depuis près de vingt ans, la curiosité et la créativité de la flûtiste Ariane Brisson constituent le moteur au cœur de ses nombreux accomplissements artistiques. Sélectionnée en 2019 parmi les « 30 musiciens classique de moins de 30 ans à surveiller » par la CBC, la jeune flûtiste se distingue par la finesse de ses interprétations. Ses postes de flûte-solo à l’orchestre des Grands Ballets Canadiens et l’Orchestre symphonique de Drummondville, ainsi que ses collaborations régulières avec l’ensemble les Violons du Roy, l’ont amenée à jouer un peu partout en Amérique du Nord, en Europe et en Asie. Ariane Brisson a été invitée au cours des dernières saisons à se produire en tant que soliste avec les Violons du Roy, les orchestres symphoniques de Trois-Rivières et Drummondville et le Neues Zürcher Orchester. Chambriste passionnée, Ariane Brisson nourrit depuis 2015 une fructueuse collaboration avec le pianiste Olivier Hébert-Bouchard. Celle-ci a mené les deux artistes en tournée à travers le Canada (Jeunesses Musicales Canada, 2017-2018) ainsi qu’à produire un album (Burlesques), en plus d’avoir été finaliste aux Prix Opus pour le « Concert de l’année : musiques moderne et contemporaine (2016-2017) ».
À la suite de ses années d’études au Conservatoire de musique de Montréal auprès de Marie-Andrée Benny, Ariane a raffiné son jeu auprès du flûtiste Mathieu Dufour, à Chicago, grâce au généreux soutien de la fondation du Prix d’Europe dont elle a été la Grande Lauréate, en 2013. Les réflexions personnelles sur l’interprétation et la pédagogie de la flûte traversière ont amenée Ariane à entreprendre en 2017 des études doctorales à l’Université de Montréal, sous la tutelle de Jean-François Rivest et Michel Duchesneau. Depuis 2019, elle y enseigne la flûte en tant que chargée de cours.
Ariane Brisson tient à remercier particulièrement la Fondation du Prix d’Europe (2013), le Conseil des Arts et des Lettres du Québec (CALQ), la Fondation Sylva-Gelber, l’Observatoire interdisciplinaire de création et de recherche en musique (OICRM) et le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada (CRSH), des fondations et organismes essentiels qui lui permettent de concrétiser avec ambition divers projets artistiques. Ariane joue à la fois sur une flûte traversière Yamaha en bois de grenadille, ainsi que sur une flûte Powell 10K gracieusement prêtée par la Compagnie Canimex Inc. (Drummondville, Canada), propriété du mécène Roger Dubois

Andréanne Brisson Paquin
SopranoLouangée pour sa voix chatoyante et expressive, Andréanne Brisson Paquin captive par ses interprétations justes et incarnées. Depuis son retour au Québec après des études au Conservatoire d’Amsterdam, Andréanne enchaîne les collaborations de musique de chambre et de concert. Parmi ses engagements récents, mentionnons ses concerts en Californie avec l’ensemble Musica Angelica sous la direction de Martin Haselböck où elle chantait la Cantate BWV 51 de Bach ansi que l’Oratorio de Noël. Au printemps 2017 et à l'automne 2019, elle a enregistre deux disques de duo de chambre du compositeur Agostino Steffani "O Barbaro amore" et "À son très-humble service" pour l’étiquette Musica Omnia sous la direction du claveciniste américain Jory Vinikour.
Notons aussi sa participation à la version concert de l’opéra Parsifal au Festival de Lanaudière 2017 (un écuyer et une Fille-Fleur), concert dirigé par Yannick Nézet-Séguin. Elle a chanté au Festival de musique Baroque de Pontoise, au Festival Bach de Montréal, au Lufthansa Baroque Festival de Londres, au Festival Classica sous la direction de Jean-Claude Malgoire, aux Journées de musique ancienne de Berlin et avec l’orchestre de chambre I Musici sous la direction de Jean-Marie Zeitouni. Récemment, elle chantait au Festival International de Lanaudière, au Festival de musique baroque de Lamèque, au Centre d’Art Orford, au Rendez-vous musical de Laterrière et à Ahuntsic en Fugue et elle est la soliste invitée du Grand Choeur Classique dans Un Requiem Allemand à la Maison Symphonique. Elle se produit en récital à la salle Bourgie et à la Chapelle-Historique-du-Bon-Pasteur.
À l’opéra, elle charme dans le rôle titre de Lakmé dans "Lakmé, une histoire d’amour", celui de Mélisande de "Projet Pelléas" et Rosine de "Figaro Presto" trois productions originales de 1Opéra1Heure, un collectif d’artistes dont elle est cofondatrice.
Son premier disque "Serenate Napoletane", composé de sérénades italiennes inédites du 17e siècle d’Antonio Farina enregistré avec l’Ensemble Odyssée (Amsterdam) est publié chez PanClassics. Sur les scènes baroques, Andréanne chante avec les ensembles Arion, Pallade Musica, Musica ad Rhenum, Capriccio Stravagante, Caprice, Masques, les Voix humaines. À l’été 2013, elle instaure avec des amis les Rendez-Vous Baroque Français, une série de concerts intimes qui met en lumière l’amour qu’elle voue à la musique française du 17e et 18e siècle.
Ayant à coeur la diffusion de la musique nouvelle, elle participe régulièrement à la création d’oeuvres de compositeurs d’ici ou d’ailleurs. En France, elle a chanté le rôle du Spectre dans l’opéra de Frédéric Verrières The Second Woman qu’elle a joué à l’opéra de Reims, Caen et Besançon avec l’Ensemble Court-Circuit. Elle chante le rôle de Zana dans l’opéra pour enfants Les Habits de l’Empereur produit par la compagnie montréalaise Vox Populi et aussi le rôle de la Kolorature de l’opéra Kopernikus du compositeur québécois Claude Vivier. En octobre 2013, elle participe à la création de la Cantate pour un fleuve du compositeur québécois Gabriel Thibaudeau pour le 150e anniversaire de la ville de Beauharnois. Le compositeur québécois Maurice du Bergé a composé une cantate pour elle et ensemble baroque. Ce concert a été présenté par le conseil des Arts de Montréal en 2016. En 2017, le compositeur Éric Champagne compose pour elle et les Rendez-vous baroque Français une cantate pour souligner le 375e anniversaire de la ville de Montréal et le compositeur Jonathan Goulet compose pour elle et Pallade Musica In the Stillnesss of the trees, présenté en collaboration avec le Festival Montréal Baroque et Code d'Accès.
Lauréate de nombreux prix nationaux et internationaux, elle a remporté le prix Audience favorite à la Mary Trueman Song Competition de New York 2016, le 2e prix au Concours National de musique, au concours Eckhardt-Gramatté (pour la musique canadienne et contemporaine), le Prix d’excellence Guy-Soucie 2013, le 2e prix au Concours International de Musique de Chambre de Lyon 2013 avec le pianiste
Michel-Alexandre Broekaert, le Prix de la Fondation des Amis de Francis Poulenc ainsi que le Prix Duo avec le pianiste Francis Perron à la Joy in Singing Competition de New York. En 2012, elle était finaliste au Concours Musical International de Montréal et a chanté avec l’Orchestre Symphonique de Montréal sous la direction d’Alain Trudel.

Martin Carpentier
ClarinetteLe jeu raffiné et aisé et les qualités musicales et humaines de Martin Carpentier sont appréciées par ses compatriotes de Pentaèdre, qu’il côtoie depuis 1999, ainsi que par tout le milieu musical montréalais.
Clarinettiste très en demande, Martin Carpentier est membre du Nouvel Ensemble Moderne (NEM) et se produit régulièrement avec l’Orchestre Métropolitain, les Grands Ballets Canadiens de Montréal, l’Opéra de Montréal, Les Violons du Roy et I Musici de Montréal.
Martin Carpentier a étudié avec Emilio Lacurto à l’Université McGill, où il complété un baccalauréat en interprétation avec Grande Distinction. Il obtient ensuite le poste de clarinette solo à l’Orchestre des jeunes du Québec et en 1992, il est invité à participer à un stage de Karl Leister, clarinettiste soliste de l’Orchestre philharmonique de Berlin. Ses études se poursuivent par la suite avec une maîtrise en interprétation musicale à l’Université de Montréal sous la direction du clarinettiste André Moisan.
Martin Carpentier a participé à de nombreux enregistrements avec Pentaèdre, le Nouvel Ensemble Moderne et la Société des Vents de Montréal. Pédagogue reconnu, Martin Carpentier enseigne la clarinette à l’Université de Montréal, à l’Université du Québec à Montréal ainsi qu’au Collège Vincent-d’Indy.

Iestyn Davies
Contre-ténor
Isabelle Demers
OrgueInterprète « audacieuse et remarquable » (Amarillo Globe-News) au jeu d’une « virtuosité vivifiante » (Chicago Classical Review), l’organiste Isabelle Demers fascine tant la critique que les présentateurs et le public aux quatre coins du globe.
Ses récitals l’ont menée partout en Europe, à Oman, en Australie, en Nouvelle-Zélande, aux États-Unis et au Canada, notamment dans les cathédrales de Cologne et de Ratisbonne (Allemagne); à la Philharmonie de l’Elbe (Hambourg); au Royal Festival Hall, à la cathédrale Saint-Paul ainsi qu’à la cathédrale et à l’abbaye de Westminster (Londres); à l’hôtel de ville de Stockholm; à l’Opéra royal de Mascate (Oman); à la Cité interdite (Pékin, Chine); au Victoria Hall (Singapour); à la mairie de Melbourne (Australie); à l’hôtel de ville d’Auckland (Nouvelle-Zélande); aux Walt Disney Concert Hall (Los Angeles), Davies Symphony Hall (San Francisco), Meyerson Symphony Center (Dallas) et Kimmel Center for the Performing Arts, et au clavier du Wanamaker Grand Court Organ, au magasin Macy’s de Philadelphie; et à la Maison symphonique (Montréal).
Collaboratrice très recherchée, Isabelle a participé à de nombreux congrès régionaux et nationaux, dont ceux de la Guilde américaine des organistes, de l’Institut américain des facteurs d’orgues, de la Société internationale des facteurs d’orgues, du Collège royal canadien des organistes et de la Société d’histoire de l’orgue. Elle a également réalisé plusieurs enregistrements sous les étiquettes Acis et Pro Organo. Son dernier album, qui rassemble des œuvres de Reger, Laurin, Dupré, Mendelssohn, Tchaïkovski et MacMillan, a été enregistré à la Rockefeller Chapel de Chicago et est paru en janvier 2020.
Titulaire d’un doctorat de la Juilliard School, la musicienne québécoise a récemment obtenu le poste de professeure agrégée d’orgue à l’Université McGill (Montréal, Québec). Elle était auparavant titulaire de la chaire d’orgue Joyce Bowden et responsable du programme d’orgue de l’Université Baylor (Waco, Texas).

Sheila Dietrich
Soprano
Philippe Gagné
TénorLe ténor Philippe Gagné est louangé pour sa riche expressivité, sa sensibilité musicale raffinée, sa rare agilité vocale et la beauté de son timbre. Spécialisé dans le répertoire baroque, il s’est produits sur plusieurs des grandes scènes du monde et a travaillé avec bon nombre d’ensembles reconnus tels que Les Talens Lyriques, Tafelmusik, Les Violons du Roy, Arion Orchestre Baroque, Calgary Philharmonic Orchestra, L’Orchestre symphonique de Québec, Les Délices, Les Boréades, Blue Heron, L’Harmonie des saisons, Ensemble Caprice, Le Studio de musique ancienne de Montréal, Ex Tempore, La Bande Montréal Baroque, Clavecin en concert, Mannheimer Hofkapelle et Apotheosis Orchestra. Il est reconnu comme étant un interprète d’exception dans le répertoire baroque français, ainsi que dans la musique de J. S. Bach qui occupe d’ailleurs plus de la moitié de ses engagements professionnels. Sa présence constante sur la scène baroque et ses nombreux engagements antérieurs et à venir témoignent de son incontestable talent dans ce milieu.
Voici quelques-unes de ses participations les plus notables des dernières années :
Récemment en 2022, il se joignait à l’ensemble Clavecin en concert sous la direction d’Hervé Niquet pour présenter une superbe sélection de Grands Motets de M.A. Charpentier. Philippe est régulièrement l’invité de l’ensemble L’Harmonie des saisons sous la direction d’Eric Milnes. Durant les deux dernières années il se sera joint à eux pour présenter plusieurs œuvres de J.S. Bach, dont un concert en webdiffusion consacré aux airs pour ténor tirés des cantates sacrées, le Magnificat, la Passion selon Saint-Jean, ainsi que plusieurs cantates. Au mois de juillet 2022, il présentait avec eux, au Music & Beyond Festival d’Ottawa, un concert d’airs de cours intitulé Musique pour la chambre du Roi. En novembre et décembre 2022, il se joignait à eux pour une tournée du Messie de Handel, un programme intitulé McCartney Baroque (concert pour souligner les 80 ans du célèbre membre des Beatles), ainsi que pour Noëls anciens de l’ancien et nouveau monde, programme spécial conçu à la demande de Radio-Canada qui a sélectionné cet ensemble afin de représenter le Canada lors d’une émission spéciale de Noël EuroRadio, présentée par les radios europénnes et leurs radios partenaires.
En novembre 2021, Philippe présentait, en compagnie de l’excellent guitariste David Jacques, un programme inédit de chansons espagnole du XIXe siècle à la Chapelle historique du Bon-Pasteur à Montréal. Ils représenteront à nouveau ce concert à Québec et Prévost début 2023.
En 2019, au mois de juin, il était au Cydonia Barocca Festival à Gand en Belgique et ensuite au Alter Musik Festival à Regensburg en Allemagne. Au mois d’août, il se rendait au MAfestival de Bruges en Belgique pour une production scénique de Pygmalion de J.P. Rameau. Cette présentation a également servi de lancement officiel pour le disque de cette oeuvre enregistrée en novembre 2018 à Bruxelles avec Apotheosis Orchestra sous la direction de Korneel Bernolet (étiquette Ramée/Outhere.). Cet enregistrement fut salué de toute part par la critique européenne.
En 2018, en Belgique, il participait à un enregistrement de cantates de Graupner en Belgique sous étiquette CPO avec Ex Tempore (direction Florian Heyerick). À Montréal, il incarna le rôle-titre de l’opéra Actéon de Charpentier à Montréal dans une production scénique de l’ensemble Clavecin en Concert (direction Luc Beauséjour). Il fut également l’invité des Talens Lyriques sous la direction de Christophe Rousset pour des concerts (Rameau et Campra) à la Philharmonie de Paris ainsi qu’au Barokkfest Early Music Festival à Oslo. En 2017, à Montréal, Philippe incarnait le rôle de Lidio dans la première création mondiale depuis 1681 de l’opéra pastoral Nicandro e Fileno du compositeur franco-italien Paolo Lorenzani avec le Nouvel Opéra et les Boréades. Ce projet fut également enregistré sous étiquette ATMA Classique. En 2016, il s’est produit en tournée européenne (Allemagne, Pays-Bas, Belgique) pour des projets de concerts et d’enregistrements sous étiquette CPO avec Ex Tempore. Il fut également récipiendaire d’un prix JUNO 2016 pour sa participation au disque Las Ciudades de Oro de L’Harmonie des Saisons (ATMA Classique). En 2014, il était l’un des lauréats du Concours international Bruce Haynes CBC, consacré à l’interprétation des œuvres vocales de J.S. Bach. Conséquemment, il fut soliste sur deux disques dédiés aux cantates sacrées de Bach (ATMA Classique) avec la Bande Montréal Baroque (direction Eric Milnes).
En mars 2023, Philippe sera l’invité de l’Orchestre Métropolitain, sous la direction de Yannick Nézet-Séguin. Ils présenteront un programme de cantates de J.S. Bach dans le cadre de l’Intégrale des cantates de J.S. Bach - An 8 de la salle Bourgie du Musée des beaux-arts de Montréal.

David Jalbert
PianoVirtuose élégant et chaleureux au répertoire éclectique, David Jalbert s’est taillé une place de choix parmi les pianistes de sa génération : « À compter d’aujourd’hui, il faut ajouter le nom de David Jalbert au panthéon de nos grands interprètes » (Georges Nicholson, l’Actualité). Nommé parmi les 15 meilleurs pianistes canadiens de tous les temps par la CBC, M. Jalbert se produit régulièrement avec orchestre ou en récital à travers le monde, et ses enregistrements ont connu un succès critique unanime.
Il lance en 2004 un premier disque consacré aux œuvres de Corigliano et Rzewski (en collaboration avec les deux compositeurs) sur l’étiquette américaine Endeavour, un premier opus remarqué par Gramophone. En 2006, il enchaîne avec une intégrale des Nocturnes de Fauré (disque primé à la Tribune des Critiques de Disques de France‐Culture). En 2008, il lance sur l’étiquette ATMA Classique un disque double consacré aux 24 Préludes et Fugues de Chostakovitch, gagnant d’un Prix Opus et nommé aux Prix Juno. Toujours chez ATMA, il publie un enregistrement d’œuvres de John Adams et Philip Glass (2010) avant la parution très attendue de son interprétation des Variations Goldberg en 2012, qui fut encensée par la critique. Il revient vers le 20ème siècle avec « Le Comble de la distinction », un album consacré à Poulenc et Satie, puis avec des transcriptions virtuoses de ballets russes (Pétrouchka, L’Oiseau de Feu, Roméo et Juliette), un opus qui lui a aussi valu une nomination dans la catégorie « Album classique de l’année » aux Prix Juno en 2018. Il poursuit avec la version pour clavier des « Sept dernières paroles du Christ » de Haydn en 2019 et prépare actuellement une intégrale en trois volumes des Sonates de Prokofiev.
Chambriste accompli, David Jalbert collabore et enregistre régulièrement avec plusieurs musiciens de haut calibre, dont la violoncelliste Denise Djokic, le quintette à vents Pentaèdre, le contrebassiste Joel Quarrington et le pianiste Wonny Song –en plus de son trio, Triple Forte (avec Jasper Wood et Denise Djokic). D’autres collaborations l’ont amené à se produire en compagnie des violonistes Nicola Benedetti et Rachel Barton‐Pine, du violoncelliste Yegor Dyachkov, du corniste Louis‐Philippe Marsolais, des quatuors Saguenay et Cecilia ainsi que des pianistes Anton Kuerti et Jean‐Philippe Collard.
David Jalbert a joué avec plusieurs orchestres majeurs, dont l’Orchestre Symphonique de Montréal ainsi que ceux de Toronto, Vancouver, Calgary, Winnipeg et Québec, l’Orchestre du CNA à Ottawa, l’Orchestre Métropolitain, les Violons du Roy, le CBC Radio Orchestra, le Bielefelder Philharmoniker, le Gauteng Philarmonic et l’Orchestre symphonique national d’Irlande. Il a collaboré avec des chefs tels que Yannick Nézet‐Séguin, Christoph Campestrini, Skitch Henderson, Bramwell Tovey, David Currie, Timothy Vernon, Jacques Lacombe, Peter Kuhn et Mario Bernardi. Concerts et festivals l’ont amené à travers le Canada, les États‐Unis, le Mexique, l’Afrique du Sud et l’Europe. Son répertoire est vaste : il joue Bach, Schumann, Adams et Ligeti avec un égal bonheur. Ses intérêts pour la littérature, la philosophie, les arts visuels et le rock and roll teintent son jeu, et on l’entend régulièrement à Radio‐Canada et à CBC, que ce soit en solo, en musique de chambre, avec orchestre ou comme commentateur invité.
Plusieurs fois primé dans des concours nationaux et internationaux, David Jalbert fut lauréat en 2007 du prestigieux Prix Virginia Parker du Conseil des Arts, a remporté 6 Prix Opus, été nominé 4 fois aux Prix Juno, et est maintenant professeur titulaire à l’Université d’Ottawa et professeur invité à l’Académie Orford Musique. David Jalbert détient deux Artist Diplomas; l’un de Juilliard et l’autre de la Glenn Gould School (Toronto). Il a obtenu sa maîtrise de l’Université de Montréal à 21 ans, accompagnée de la Médaille d’Or du Gouverneur général. Ses principaux professeurs ont été Jerome Lowenthal, Marc Durand, André Laplante et Pauline Charron. Il a également travaillé avec des professeurs tels que Leon Fleisher, John Perry, Claude Frank, Gilbert Kalish et Marilyn Engle.

Robin Johannsen
SopranoRéputée pour ses interprétations remarquables des répertoires baroque et classique, la soprano américaine Robin Johannsen jouit d’une renommée internationale tant à l’opéra qu’en concert. Après ses débuts à l’Opéra allemand de Berlin, la jeune artiste est engagée à l’Opéra de Leipzig.
Sa carrière la mènera notamment à chanter au Theater an der Wien, au Palais des festivals de Baden-Baden, au Megaron d’Athènes, à l’Opéra d’État Unter den Linden, à l’Opéra allemand de Berlin, à l’Opéra d’État de Hambourg, au Théâtre royal de Turin, à l’Opéra d’État de Stuttgart, à l’Opéra de Francfort, à l’Opéra flamand, au Théâtre royal de la Monnaie, à l’Opéra-Comique de Berlin et au Festival de Bayreuth, dans des rôles tels que Susanna dans Le nozze di Figaro, Norina dans Don Pasquale, Oscar dans Un ballo in maschera, Venere et Giuturna dans Amor vien dal destino, le rôle-titre d’Almira, Sœur Constance dans Dialogues des Carmélites, Marzelline dans Leonore de Beethoven, Konstanze dans Die Entführung aus dem Serail, Fiordiligi dans Così fan tutte, le rôle-titre d’Emma und Eginhard de Telemann, et Adina dans L’elisir d’amore.
Proche collaboratrice de René Jacobs et de l’Orchestre baroque de Fribourg, Robin est aussi régulièrement l’invitée d’organisations et d’orchestres comme l’Akademie für Alte Musik Berlin, la fondation Internationale Bachakademie Stuttgart, La Cetra Barockorchester Basel, Concerto Köln, Kammerakademie Potsdam, La Folia Barockorchester et le B’Rock Orchestra (Belgique). Elle a en outre travaillé avec plusieurs grands chefs d’orchestre, dont Marin Alsop, Teodor Currentzis, Ottavio Dantone, Antonello Manacorda, Andrea Marcon, Alessandro de Marchi, Raphaël Pichon, Jérémie Rhorer, Thomas Hengelbrock, David Afkham, Philippe Herreweghe, Christian Thielemann, Stefan Gottfried, Manfred Honeck, Daniel Reuss, Ton Koopman, Nicholas McGegan, Hans-Christoph Rademann, Mirga Gražinytė-Tyla et Philippe Jordan.
Dans le cadre de ses nombreux concerts, la soprano a entre autres partagé la scène avec l’Orchestre de l’Académie nationale de Sainte-Cécile, l’Orchestre philharmonique de Dresde, l’Orchestre symphonique de l’État de São Paulo, le Rundfunk-Sinfonieorchester Berlin, l’ensemble Pygmalion, l’Academy of Ancient Music, le Chœur de chambre RIAS, l’Orchestre du xviiie siècle, l’Orchestre philharmonique de la NDR (Hanovre), l’Orchestre philharmonique d’Helsinki, l’Orchestre symphonique de Singapour et l’Orchestre national d’Espagne. Elle s’est également produite à la Philharmonie de Berlin, au Concertgebouw d’Amsterdam, à la Philharmonie d’Essen, au centre culturel Gasteig de Munich, au Konzerthaus de Berlin, au Festival de Lucerne, à la Philharmonie de Paris, au Vatican, au Mozarteum et au Grand Palais des festivals de Salzbourg, au Tonhalle Zürich, à la Philharmonie de l’Elbe, de même qu’au Musikverein de Vienne et à l’église Sainte-Cécile-du-Trastevere de Rome.

Jean-François Lapointe
BarytonOriginaire du Saguenay-Lac-St-Jean au Québec, Jean-François Lapointe est considéré comme l’un des meilleurs barytons de sa génération. Depuis ses débuts sur scène en 1983, il a chanté sur les principales scènes européennes (Paris, Strasbourg, Bordeaux, Vienne, Zurich, Barcelone, Madrid, Lisbonne, Glasgow, Hambourg, Francfort, Berlin, Liège, Toulouse) ainsi qu’en Amérique et au Japon.
Parmi ses rôles de prédilection, le rôle-titre de Pelléas et Mélisande qu’il a chanté, entre autres, dans la célèbre mise en scène de Peter Brook mais aussi à l’Opéra de Toronto, à Bonn, à Cincinnati, à l’Opéra national de Bordeaux, à Marseille, au Théâtre du Capitole de Toulouse, à Toulon et, plus récemment, à la Scala de Milan. Il a également interprété le même rôle à l’Opéra Royal de Wallonie, au Théâtre des Champs-Elysées ou encore au Concertgebouw d’Amsterdam. Il s’est produit entre autres dans les rôles-titre de Hamlet au Royal Danish Opera de Copenhague, d’Eugène Onéguine à l’Opéra de Québec, de Don Giovanni à Trieste et Marseille, et de Werther à La Monnaie de Bruxelles.
Parallèlement à sa carrière scénique, Jean-François Lapointe se produit régulièrement en concert. Interprète réputé de Duparc, Fauré et Poulenc, il chante également avec les plus grands orchestres. Il a ainsi interprété Benvenuto Cellini (Fieramosca) de Berlioz et La Chute de la maison Usher de Debussy avec l’Orchestre National de France, Béatrice et Bénedict sous la direction de Sir Colin Davis, L’Enfance du Christ avec l’Orchestre Philharmonique de Strasbourg, Les Pêcheurs de perles (Zurga) au Concertgebouw d’Amsterdam avec l’Orchestre Philharmonique de la Radio Néerlandaise, Les Mamelles de Tirésias (Le Mari) et le Requiem de Fauré avec le BBC Symphony. Il a récemment chanté dans L’Enfant et les Sortilèges de Ravel, L’Enfant prodigue de Debussy et le Requiem de Fauré avec l’Orchestre Philharmonique de Radio France.
Jean-François Lapointe a participé à plusieurs enregistrements, parmi lesquels on retrouve Benvenuto Cellini de Berlioz avec l’Orchestre National de France, Le Mage de Massenet, et Ascanio de Saint-Saëns. Il a également enregistré Le Poème de l’amour et de la mer de Chausson ainsi qu’un disque consacré aux poèmes de Verlaine mis en musique par Gabriel Fauré, Claude Debussy, Reynaldo Hahn et André Mathieu.

Myriam Leblanc
SopranoLa jeune soprano québécoise Myriam Leblanc est diplômée de l’Université McGill, Premier Prix et Prix du public du Concours de l’Orchestre symphonique de Trois-Rivières, Jeune Ambassadrice Lyrique 2014, Prix du public à la compétition Center Stage de la Canadian Opera Company, 3e prix du concours New Discoveries de la Société chorale d’Ottawa et Premier Prix du Concours de musique ancienne Mathieu-Duguay du Festival international de musique baroque de Lamèque en 2017. Elle est reconnue pour son timbre d'une grande pureté, sa voix souple et chaleureuse et sa grande maîtrise tant du point de vue technique que de l'expressivité musicale.
En 2015, elle chante le rôle-titre de Roméo et Juliette avec les Jeunesses Musicales du Canada et se produit comme soliste dans de nombreux concerts de l’Atelier lyrique de l’Opéra de Montréal. En 2016, elle fait ses débuts à l’Opéra de Montréal dans le rôle de la Grande Prêtresse dans Aïda de Verdi où sa voix est décrite par Caroline Rogers du journal La Presse comme étant « d’une beauté rare. » En 2017, elle interprète le rôle de Micaëla dans Carmen de Bizet avec l’Orchestre symphonique de Longueuil et celui de Donna Anna dans Don Giovanni de Mozart à l’Opéra de Saskatoon.
Ses prestations les plus récentes incluent Milica dans Svadba de Sokolovic et Gilda dans Rigoletto de Verdi avec l'Opéra de Montréal, Micaëla dans Carmen de Bizet à l'Opéra de Québec, Le Messie de Handel avec l’Ensemble Caprice, Carmina Burana de Orff avec le Chœur classique de Montréal et Musica Orbium, la Symphonie n° 2 « Lobgesang » de Mendelssohn avec l’Orchestre Métropolitain et des concerts sous la direction de chefs tels que Yannick Nézet-Séguin, Kent Nagano et Matthias Maute.

Kerson Leong
ViolonKerson Leong a fait une entrée remarquée dans le monde de la musique en remportant en 2010 le très convoité premier prix junior au prestigieux concours Menuhin. Surnommé le «prochain grand violoniste du Canada» (Ludwig van Toronto), il s’est distingué par son approche unique comme l’un des musiciens les plus brillants de sa génération. Durant la saison 2018-2019, il a été artiste résident de l’Orchestre métropolitain de Montréal sous la direction de Yannick Nézet-Séguin.
Kerson Leong a joué dans certaines des plus prestigieuses salles de concert au monde, dont la salle Stern du Carnegie Hall, l’Auditorium du Louvre, le Wigmore Hall et le Centre national des arts du spectacle de Beijing. Il est régulièrement invité comme soliste et a notamment joué avec l’Orchestre philharmonique royal, l’Orchestre philharmonique d’Oslo, l’Orchestre de chambre de Vienne, l’Orchestre symphonique de Stavanger, l’Orchestre national de Lorraine, l’Orchestre philharmonique de Kansai, l’Orchestre de la fondation Gulbenkian, l’Orchestre symphonique de Stockton, l’Orchestre symphonique de Toronto, l’Orchestre symphonique de Montréal, l’Orchestre métropolitain de Montréal, l’Orchestre symphonique de Québec et l’Orchestre du Centre national des Arts du Canada, ainsi que de nombreux autres orchestres de son pays d’origine.
Il se passionne également pour la musique de chambre. Depuis ses débuts au Festival Menuhin de Gstaad en Suisse en 2011, il a participé à de nombreux festivals et concerts de renommée internationale, dont le Verbier Festival, le Festival de musique de Rheingau, le Festspiele Mecklenburg-Vorpommern, les Fraenkische Musiktage, les Flâneries musicales de Reims, le Festival international de Bergen, le Trasimeno Music Festival, le Schiermonnikoog Chamber Music Festival, le Toronto Summer Music Festival, l’Ottawa International Chamberfest, le Festival Musique et Autres mondes, la Virée classique de l’Orchestre symphonique de Montréal et le Festival international de musique du Domaine Forget.
Kerson Leong a lancé avec la maison Analekta son premier album acclamé par la critique, Bis, qui met en vedette une collection de reprises. Pour la maison Collegium Records, il a enregistré Visions de John Rutter avec le compositeur lui-même et l’Aurora Chamber Orchestra, après avoir joué lors de sa première mondiale à Londres, au Royaume-Uni. Le compositeur canadien François Dompierre l’a également invité à enregistrer son œuvre Les Diableries.
Kerson Leong joue sur un Guarneri del Gesu 1741, gracieuseté de Canimex inc., Drummondville (Québec), Canada.

Mathieu Lussier
BassonDirecteur artistique d’Arion Orchestre Baroque depuis juin 2019, Mathieu Lussier s’applique depuis plus de vingt ans à faire découvrir avec dynamisme et passion le basson et le basson baroque comme instrument soliste et d’orchestre partout en Amérique du nord, Amérique du sud et en Europe. Ses nombreux enregistrements en tant que soliste comprennent près d’une douzaine de concertos pour basson (Mozart, Vivaldi, Fasch, Graupner, Telemann et Corrette), un disque de sonates pour basson de Boismortier, trois disques consacrés à la musique pour basson solo de François Devienne, ainsi que deux disques de musique pour vents de Gossec et Méhul. Il poursuit aussi une carrière de chambriste avec l’ensemble Pentaèdre de Montréal et est professeur agrégé et vice-doyen à la Faculté de musique de l’Université de Montréal.
Communicateur reconnu pour son humour et son éloquence, Mathieu Lussier a aussi été Président du Conseil québécois de la musique de 2012 à 2015 et Président de CAMMAC de 2015 à 2017. Comme Chef associé de l’orchestre de chambre les Violons du Roy de 2012 à 2018, Mathieu Lussier a dirigé l’ensemble à l’occasion de plus de 100 concerts au Canada, au Mexique, au Brésil et aux États-Unis, collaborant entre autres avec des artistes comme Marc-André Hamelin, Alexandre Tharaud, Jeremy Denk, Jean-Guihen Queyras, Philippe Jarrousky, Julia Lezhneva, Anthony Marwood et Karina Gauvin. Spécialisé dans les répertoires baroque et classique ainsi que dans l’exploration des grands oubliés du XIXe siècle français, son premier disque à la tête des Violons du Roy consacré à Rameau et à Gougeon paraissait en septembre 2014, suivi en mars 2016 d’un disque entièrement composé de concertos de Vivaldi et en mars d’un disque consacré aux concertos pour cor et pour basson de Mozart.
Le Conseil des Arts du Canada lui décernait en 2014 le prix Jean-Marie Beaudet en direction d’orchestre. Directeur artistique du Festival international de musique baroque de Lamèque entre 2008 et 2014, Mathieu Lussier a également dirigé de nombreux autres ensembles canadiens comme Arion orchestre baroque, l’Orchestre symphonique de Montréal, l’Orchestre symphonique de Québec, l’Orchestre symphonique de Trois-Rivières, l’Orchestre symphonique d’Edmonton, l’Orchestre symphonique de Kitchener-Waterloo, I Musici de Montréal, Symphony Nova Scotia (Halifax), le Manitoba Chamber Orchestra ainsi que les orchestres symphoniques de Drummondville et Sherbrooke.
Également compositeur, son catalogue comprend plus de cinquante œuvres jouées régulièrement en concert en Amérique du Nord, en Europe, en Asie et en Australie. En 2018, il a signé une partie de la musique du film « La chute de l’empire américain » du réalisateur oscarisé Denys Arcand. En août 2009, sa pièce Bassango, dans sa version pour basson et orchestre à cordes, s’est vu décerner le 3e prix dans la catégorie Contemporary Classical Song aux Just Plain Folks Awards de Nashville, Tennessee. Il a reçu de nombreuses commandes d’artistes tels Nadina Mackie Jackson, Guy Few, Lise Beauchamp, George Zuckerman et de la part d’ensembles comme les American Wind Symphony Orchestra, Oshawa-Durham Symphony Orchestra, Tafelmusik Baroque Orchestra et Les Idées Heureuses. Ses oeuvres sont publiées par la maison d’édition Trevcomusic (Etats-Unis) Accolade (Allemagne), June Emerson (Royaume-Uni) et Gérard Billaudot (France).

Louis-Philippe Marsolais
CorLa maîtrise technique et la musicalité exceptionnelles de Louis-Philippe Marsolais, qui a joint l’ensemble en 2002, constituent une richesse inestimable pour Pentaèdre.
Après avoir occupé les postes de cor solo à l’Orchestre symphonique de Kitchener-Waterloo, de cor solo associé à l’Orchestre symphonique de Québec et de troisième cor à l’Orchestre symphonique de Montréal, Louis-Philippe Marsolais occupe présentement le poste de cor solo à l’Orchestre Métropolitain. Récitaliste, concertiste et chambriste réputé, il se produit régulièrement en Amérique du Nord, en Europe et en Asie. Lauréat de trois prix au prestigieux Concours de Münich en septembre 2005, il a également remporté de nombreux prix lors de concours internationaux, dont le Concours de Genève, le Concours Mozart de Rovereto et le Concours international de cor de Trévoux. En solo, il s’est produit à plusieurs reprises avec les orchestres symphoniques de Montréal, Québec, Trois-Rivières, Longueuil, Peterborough, l’Orchestre Métropolitain, l’Orchestre de la Radio Bavaroise, les orchestres de chambre de Münich, Genève, Neuchâtel, Zürich et Montréal, l’Orchestre Haydn de Bolzano, Les Violons du Roy et la Société de musique contemporaine du Québec.
Louis-Philippe Marsolais a développé un intérêt particulier pour la musique contemporaine. Il a ainsi créé plusieurs œuvres de compositeurs canadiens, suisses, allemands et français pour cor seul, cor et bande et ensembles de musique de chambre. Le corniste est également professeur adjoint à l’Université de Montréal.

Anthony Marwood
Violoniste et chefVioloniste de réputation internationale, Anthony Marwood mène une carrière diversifiée en tant que soliste, chef d’orchestre et chambriste. Récemment, il s’est produit en solo avec les orchestres symphoniques de Boston et de Saint-Louis, l’Orchestre du Gewandhaus de Leipzig, le New World Symphony, l’Orchestre philharmonique de Londres, l’Orchestre national d’Espagne, l’Orchestre symphonique d’Adélaïde et l’Orchestre symphonique de Sydney, et a en outre collaboré avec de grands chefs d’orchestre tels que Valery Gergiev, Andrew Davis, Thomas Søndergård, David Robertson, Gérard Korsten, Ilan Volkov, Jaime Martín et Douglas Boyd.
Parmi ses concerts les plus marquants des dernières années, on peut citer sa première participation au Festival de musique de Tanglewood, aux États-Unis, dans le cadre duquel il a interprété, sous la direction de Thomas Adès, le Concerto pour violon et orchestre de Ligeti. Le violoniste a aussi de nouveau partagé la scène avec l’Orchestre de chambre écossais, l’Orchestre national gallois de la BBC, l’Orchestre national d’Espagne, l’Orchestre de chambre de Norvège, Les solistes de Trondheim, le Hallé Orchestra, l’Orchestre de chambre d’Australie et l’Orchestre symphonique d’Adélaïde, et joué dans le cadre du Festival d’été de la Société de musique de La Jolla et des festivals de musique de chambre de Yellow Barn, de Portland et de Bridgehampton, aux États-Unis. Il a par ailleurs un grand cercle de collaborateurs réguliers dont font partie, par exemple, Steven Isserlis, Aleksandar Madžar, Inon Barnatan, Alexander Melnikov, Dénes Várjon et James Crabb. En novembre prochain, il fera fonction de directeur artistique d’UKARIA 24, un festival qui se tient dans une salle de concert magnifique dans les collines d’Adélaïde, et dure le temps d’une fin de semaine.
Plusieurs compositeurs de renom ont écrit des concertos pour lui, parmi lesquels Steven Mackey, Sally Beamish, Samuel Carl Adams et Thomas Adès, auteur d’un concerto pour violon dont Anthony a notamment réalisé le premier enregistrement, chez EMI. Interprète des plus productifs, celui-ci a son actif de nombreux enregistrements. La pièce maîtresse de son dernier album – son 50e sous étiquette Hyperion – est le Concerto pour violon de Walton, enregistré avec Martyn Brabbins et l’Orchestre symphonique écossais de la BBC. Encensé par la critique, le disque s’est vu attribuer cinq étoiles dans le journal The Guardian et figurait également parmi les recommandations du magazine The Strad, alors que The Sunday Times qualifiait le musicien de « soliste virtuose et captivant ».
Résident du Sussex et d’Amsterdam, Anthony est codirecteur artistique du Festival de musique de chambre de Peasmarsh (Sussex de l’Est), qui célèbre cette année son 25e anniversaire. Il participe aussi chaque année au Festival de Yellow Barn (Vermont), et entretient des liens étroits avec l’Australian National Academy of Music de Melbourne. Le violoniste est membre de l’Ordre de l’Empire britannique depuis 2018 (liste d’honneur du Nouvel An de la Reine) et a été nommé membre de la Guildhall School of Music en 2013.

Marie-Andrée Mathieu
Mezzo-sopranoLa mezzo-soprano québécoise Marie-Andrée Mathieu ravit le public par sa voix agile et sa grande expressivité musicale.
Nommée « Jeune espoir lyrique québécois » par les Jeunes Ambassadeurs Lyriques, Marie-Andrée Mathieu a été invitée à chanter en Allemagne, en Chine, en Slovaquie et en Italie. Elle est également récipiendaire du 1er prix du Concours d’art lyrique de la Relève musicale de Québec.
À l’opéra, elle a notamment incarné Cherubino dans Les noces de Figaro, Sesto dans La clemenza di Tito, Isolier dans Le Comte Ory, Nicklausse dans Les Contes d’Hoffmann, Orphée dans l’Orphée et Eurydice de Gluck et Zerlina dans Don Giovanni.
Parmi ses engagements comme soliste invitée, notons le Messie de Händel avec le Symphony Nova Scotia et l’Orchestre classique de Montréal, la Messe en do majeur de Beethoven avec le Slovak State Philarmonic et « La lumière du grand Cantor » (cantates de Bach) avec Arion Orchestre Baroque. En récital, on a pu l’entendre entre autres lors du 40e Festival de Lanaudière, pour Musique de chambre Sainte-Pétronille et pour la Société d’art vocal de Montréal.
Originaire de Québec, Marie-Andrée Mathieu détient une maîtrise en interprétation de l’Université Laval, qu’elle a obtenue avec une mention d’excellence. Également formée en piano et en guitare, la jeune femme est une musicienne polyvalente. Depuis ses débuts sur scène, elle a interprété une grande variété de styles musicaux, incluant la musique brésilienne et la chanson française.
Dans les prochains mois, elle chantera le Dixit dominus de Händel et le Gloria de Vivaldi avec le Chœur classique Vaudreuil-Soulanges, et elle sera de l’ultime concert de l’intégrale des cantates de Bach avec l’Orchestre métropolitain, sous la direction de Yannick Nézet-Séguin.

Mélisande McNabney
Piano-forteMélisande McNabney interprète la musique pour clavier de toutes les époques, au clavecin, au piano-forte et au piano. En août 2015, elle reçoit le troisième prix du Concours international Musica Antiqua de Bruges. Diplômée du Conservatoire d’Amsterdam, où elle a étudié le clavecin, le continuo et le piano-forte dans les classes de Bob van Asperen et Richard Egarr, elle obtient en mai 2017 son doctorat à l’Université McGill sous la direction de Hank Knox et Tom Beghin, grâce au soutien du Programme de bourses d’études supérieures du Canada Joseph-Armand-Bombardier.
Mélisande McNabney est régulièrement invitée à jouer avec des ensembles tels que Les Violons du Roy, Theater of Early Music, l’Ensemble Caprice, Les Idées heureuses et Arion Orchestre Baroque. Elle est également membre des ensembles Pallade Musica et Les Songes, qui ont effectué plusieurs tournées au Canada et aux États-Unis. Mélisande McNabney est boursière du Conseil des Arts du Canada, du Centre Banff, du Conseil des arts et des lettres du Québec et du Fonds de recherche société et culture du Québec.

Miloš
GuitareSans contredit l’une des grandes figures actuelles de la guitare, Miloš parcourt les salles de concert et les festivals les plus réputés au monde, se produisant entre autres avec l’Orchestre symphonique de Chicago, l’Orchestre de Philadelphie, l’Orchestre philharmonique de Los Angeles et l’Orchestre de Cleveland.
Ses trois premiers albums, signés Deutsche Grammophon, ont connu un succès retentissant aux quatre coins du globe et fait de lui un véritable « héros de la guitare classique » (BBC Music Magazine). La version du célèbre concerto de Rodrigo qu’il a enregistrée avec Yannick Nézet-Séguin et l’Orchestre philharmonique de Londres lui a notamment valu le titre de « roi d’Aranjuez » dans le Sunday Times, tandis que son disque Blackbird: The Beatles Album, qui inclut des duos avec Gregory Porter, Tori Amos, Steven Isserlis et Anoushka Shankar, a été encensé par la critique. Paru en 2019, Sound of Silence a pour sa part rejoint les premiers enregistrements du musicien, cette fois en tête du palmarès britannique et du classement d’Amazon.
Miloš est le premier guitariste classique à avoir joué en récital au Royal Albert Hall de Londres, une performance que le journal The Guardian décrivait ainsi : « Ce qui est de loin le plus remarquable, c’est que le guitariste ait pu à lui seul donner une ambiance si intime à un espace aussi vaste. » The Independent ajoutait alors : Miloš est « non seulement un musicien sérieux et accompli, mais aussi un vrai magicien ».
En août 2018, Miloš fait un retour triomphal au Royal Albert Hall dans le cadre des BBC Proms, créant, avec l’Orchestre symphonique de la BBC, le concerto pour guitare Ink Dark Moon, écrit spécialement pour lui par le compositeur Joby Talbot. Ayant à cœur de valoriser les nouvelles œuvres du répertoire, le guitariste se joint à l’Orchestre du CNA d’Ottawa un peu moins d’un an plus tard, en mai 2019, pour interpréter le concerto The Forest d’Howard Shore, une œuvre commandée spécialement pour lui.
Ces deux concertos s’ajouteront à la pièce Full Moon de Ludovico Einaudi et à la « Rêverie » de Schumann (Scènes d’enfants) pour constituer le sixième album de Miloš, The Moon and the Forest. Paru en 2021, celui-ci marque le 10e anniversaire de la collaboration du musicien avec la maison de disques Decca et a été salué par la critique, notamment par le magazine Gramophone, qui le dépeint comme un album présentant « la relation guitare-orchestre sous de nouvelles perspectives, défendues avec fougue et conviction ».

Valérie Milot
HarpeValérie Milot est une musicienne et entrepreneure qui fait sa voie hors des sentiers battus. Défendant la harpe à l’avant-scène, elle la dépoussière de ses clichés en mettant en lumière sa puissance et ses sonorités insoupçonnées.
Soliste recherchée, Valérie performe régulièrement un riche répertoire concertant avec orchestre (Les Violons du Roy, Orchestre symphonique de Québec, Orchestre métropolitain de Montréal) avec des chefs reconnus (Yannick Nézet-Séguin, Bernard Labadie, Nicolas Ellis, Mathieu Lussier, Jean-François Rivest, entre autres). Musicienne bien en vue sur le web, sa chaîne YouTube cumule plus de trois millions de vues sur ses performances musicales.
Forte d’une vaste discographie, Valérie fait paraitre deux albums en 2022 : Canzone di Notte, en duo avec la soprano colorature Marianne Lambert (Fidelio) et Transfiguration, avec le violoncelliste Stéphane Tétreault (ATMA Classique), en plus de collaborer à de nombreux enregistrements et concerts de musique de chambre.
Au niveau de la production, Valérie assure la direction de deux compagnies qui chapeautent des projets de création, de tournée, d’édition de partitions musicales et de production de disques.
Pédagogue passionnée, Valérie est professeure de harpe au Conservatoire de musique de Montréal. Elle y chapeaute également de nombreux projets cohérents avec sa mission de faire découvrir la harpe.
À la suite de l’obtention du Prix avec Grande Distinction au terme de ses études au Conservatoire avec Caroline Lizotte en 2008, Valérie remporte le Prix d’Europe. Elle est d’ailleurs la première harpiste en presque 100 ans à remporter cette importante bourse qui lui a permis d’étudier à New York auprès de Rita Costanzi. Plusieurs prix se sont enchaînés par la suite, dont Révélation de l’année Radio-Canada, entre autres.
Valérie joue sur une harpe « Apollonia » de Salvi, gracieusement prêtée par l’entreprise Canimex de Drummondville, propriété du mécène Roger Dubois.

Pentaèdre
Quintette à ventEnsemble unique dans le paysage musical québécois, Pentaèdre explore et fait découvrir au public un répertoire de musique de chambre varié et original, issu de la grande tradition de la musique pour instruments à vent. Fondé en 1985 par Normand Forget (hautbois), Guy Pelletier (flûte), Gilles Plante (clarinette), Michel Bettez (basson) et Francis Ouellet (cor), l'ensemble a aussi accueilli pendant de nombreuses années la flûtiste Danièle Bourget.
Pentaèdre est actuellement formé de cinq artistes-musiciens talentueux, dont la technique et la précision de jeu sont unanimement reconnues: Ariane Brisson (flûte), Élise Poulin (hautbois), Martin Carpentier (clarinette), Louis-Philippe Marsolais (cor) et Mathieu Lussier (basson).
Au cours des années, l’ensemble a établi des collaborations avec des musiciens de renom tels que Christoph Prégardien et Rufus Muller, ténors, Russell Braun et Phillip Addis, barytons, Karina Gauvin, soprano, Naida Cole, David Jalbert, Iwan Llewelyn-Jones et Charles Richard-Hamelin, pianistes, tout en s’associant à des ensembles de musique de chambre comme le Penderecki String Quartet, le Quatuor Arthur-LeBlanc, le Quintette à vent de l’Orchestre philharmonique de Berlin, le Quintette à vent de Marseille, l’Ensemble Azahar et Slowind. L’ensemble s’est aussi produit au Canada, en Europe, aux États-Unis et au Moyen-Orient.
Pentaèdre a enregistré sept albums, dont une version de chambre de Normand Forget du Winterreise de Schubert, qui a remporté le Prix OPUS en 2008, et une version du Sacre du printemps de Stravinski et des Tableaux d’une exposition de Moussorgski qui fût nommée au Gala de l’ADISQ, en 2014. Ces reconnaissances s’ajoutent aux excellentes critiques de ses spectacles originaux L’amour est un opéra muet et A Chair in Love, ainsi qu’au Prix OPUS 2002 du Meilleur concert de l’année, musique actuelle, contemporaine, électroacoustique. Engagé dans le développement et la diffusion du répertoire pour quintette à vent, Pentaèdre a fondé en 2017 le fonds Normand Forget qui vient soutenir la création d’œuvres d’ici et d’ailleurs.

Élise Poulin
HautboisÉlise Poulin a commencé le hautbois à l’École secondaire Joseph-François Perrault. Très tôt dans sa carrière, elle a eu l’occasion de jouer dans plusieurs orchestres du Québec à titre de surnuméraire dont l’Orchestre symphonique de Laval, l’Orchestre symphonique de Trois-Rivières, l’Orchestre symphonique de Longueuil, l’Orchestre symphonique du Saguenay-Lac-St-Jean, la Société de musique contemporaine du Québec, l’Orchestre de chambre I Musici et plusieurs autres. Outre l’orchestre, on peut entendre Élise au cor anglais dans le film « Les Petits Cochons 2 », musique de Martin Léon. Elle a aussi fait plusieurs partenariats avec l’École de danse contemporaine.
Elle est boursière de la Fondation Pierre Rolland et du programme canadien Stingray Rising Star de la Fondation du Père-Lindsay. Cette dernière lui a aussi remis une bourse afin qu’elle puisse participer au programme de Formation en affaire et développement de carrière pour musiciens du HEC-Montréal.
Élise a étudié au Conservatoire de musique de Montréal dans la classe de Lise Beauchamp où elle a obtenu un Baccalauréat, une Maîtrise ainsi qu’un Concours en musique de chambre. Elle a aussi étudié au Conservatoire Boulogne-Billancourt à Paris dans la classe du hautboïste Olivier Doise ainsi qu’à l’Université de Montréal sous la direction de Vincent Boilard.
Élise est professeur de hautbois à l’École secondaire Pierre Laporte, à l’École secondaire St-Edmond ainsi qu’à la Coopérative des professeurs de musique de Montréal.

Anna Reinhold
Mezzo-sopranoAprès des études au CNSM de Paris et à l’Université de Vienne, Anna Reinhold fait ses débuts sur scène sous la direction de William Christie; sélectionnée pour faire partie du Jardin des voix, académie des Arts Florissants, elle interprète notamment le rôle de Cybèle dans la recréation mythique d’Atys de Lully à l’Opéra Royal de Versailles et à la Brooklyn Academy of Music à New York. Suivront de nombreuses collaborations avec les Arts Florissants; la Sorcière dans Didon et Enée, Damon dans Acis et Galatée de Händel, Proserpine dans La Descente d’Orphée aux Enfers de Charpentier, un récital d’airs de Rameau au Konzerthaus de Vienne et au Théâtre Mariinsky de St Petersburgh, les tournées de concerts et enregistrements des «Airs sérieux et à boire».
Dès lors elle collabore avec divers chefs d’orchestres et ensembles; Raphaël Pichon et son ensemble Pygmalion dans Hippolyte et Aricie de Rameau et dans la Messe en Si de Bach, Simon-Pierre Bestion et l’ensemble La Tempête dans les Vespres de Monteverdi, les Cantigas de Ohana et des projets de musique de chambre, Geoffroy Jourdain et les Cris de Paris comme alto solo dans le Gloria de Vivaldi, Hugo Reyne et la Simphonie du Marais, Patrick Cohen Akénine et les Folies françoises, Ryan Brown et Opéra Lafayette à Washington et New York dans Catone in Utica de Vivaldi, John Butt et l’orchestre d’Edinburgh dans Médée de Charpentier, et récemment avec Josh van Veldhoven et le Bachvereniging en Hollande dans la Messe en si. Cette saison elle chante dans la Senna festegiante de Vivaldi avec l’Orchestre d’Auvergne sous la direction de Jonathan Cohen.
Toutefois ses collaborations les plus fidèles ces dernières années demeurent incontestablement avec La Capella Mediterranea dirigée par Leonardo Garcia-Alarcon ainsi qu’avec Jean-Claude Malgoire.
Avec le premier, elle a participé à la création d’Elena de Cavalli au festival d’Aix en Provence, reprise en tournée ensuite, à l’enregistrement consacré aux opéras de Cavalli aux côtés de Marianna Flores ainsi qu’à de nombreux autres concerts, et cette saison elle est Speranza et Proserpine dans l’Orfeo de Monteverdi en tournée en Europe et Amérique latine. Elle tient également le rôle de Pandora dans El Prometeo de Draghi à l’Opéra de Dijon en juin prochain.
Quant au second, après avoir chanté le rôle-titre dans l’Italienne à Alger de Rossini au théâtre des Champs-Elysées et à celui de Tourcoing en 2016, elle le retrouve cette saison dans le Magnificat de Bach dans ce même théâtre et incarne Mélisande au printemps 2018 dans le Pelléas et Mélisande de Debussy au théâtre de Tourcoing, deux productions mises en scène par Christian Schiaretti.
Outre son engagement dans la musique baroque, Anna Reinhold affectionne plusieurs autres styles; en ce sens elle est l’invitée régulière de festivals de musique de chambre tels que Les Musicales de Colmar où elle a récemment interprété le Pierrot Lunaire de Schönberg ainsi que les Wesendonck lieder de Wagner avec orchestre de chambre, le festival de Kaposvar et le Budapest festival Academy en Hongrie où elle se produit notamment avec le pianiste José Gallardo, -elle y chante entre notamment les Scènes d’un Roman de Kurtag, au festival de Cork en Irlande où elle incarne la Tzigane dans le Journal d’un disparu de Janaček aux côté de Mark Padmore et du le pianiste Julius Drake.
Elle a en outre fondé avec la claveciniste Camille Delaforge, l’ensemble Il Caravaggio qui se fait entendre en France et à l’étranger dans des répertoires baroques français et italiens, se produit en duo avec le luthiste Thomas Dunford avec lequel elle a enregistré le très beau disque «Labirinto d’amore» récompensé par le «Choc de Classica» ainsi qu’avec le guitariste et luthiste Quito Gato dans des programmes tant baroques («Lagrime mie») que populaires («Mi corazón espanol»).
Depuis 2013, s’est ajoutée à son activité proprement artistique, une activité d’enseignement à l’Institut de Sciences politiques de Paris.

Alex Rosen
BasseAprès ses études à Juilliard, Alex Rosen fait ses débuts sur la scène internationale dans le cadre de deux tournées avec William Christie et Les Arts Florissants, d’abord dans Acis and Galatea de Haendel, puis dans The Creation de Haydn. Depuis, il cultive sa passion pour l’interprétation historiquement informée, menant des projets en Europe aussi bien qu’aux États-Unis. Il a récemment incarné Seneca dans L’incoronazione di Poppea avec le Cincinnati Opera; Cadmus et Somnus dans Semele de Haendel, avec l’Opéra de Philadelphie; et Jésus dans la Passion selon saint Jean de Bach, avec l’Orchestre royal du Concertgebouw et Les Arts Florissants, toujours sous la direction William Christie.
Au programme de la saison 2022-2023, Alex accompagne l’orchestre Il Pomo d’Oro lors d’une tournée d’Ariodante, avant de se produire pour la première fois au Théâtre royal de Madrid, dans le rôle de Caronte de L’Orfeo. Il prête aussi à nouveau son souffle au personnage de Seneca (L’incoronazione di Poppea), cette fois à Versailles, dans le cadre du Festival d’Aix-en-Provence, puis fait sa première apparition au Théâtre du château de Drottningholm, dans The Fairy Queen. On le retrouve enfin à l’Opéra de Bâle dans la mise en scène de The Creation de Thomas Verstraeten, ainsi qu’en concert avec Les Musiciens du Louvre et Les Arts Florissants.
La saison dernière, avant d’incarner Seneca au Festival d’Aix-en-Provence, le chanteur basse a connu un succès exaltant dans de nouveaux rôles, entre autres ceux du commandeur et de Masetto, au Grand Théâtre du Liceu de Barcelone et à l’Opéra national de Bordeaux. Il a en outre été de la distribution d’Il ritorno d’Ulisse in patria à l’Opéra de Bâle, et joué en concert avec l’ensemble Capella Cracoviensis, en Pologne.
Alex multiplie par ailleurs les collaborations avec le pianiste Michał Biel, avec qui il a notamment remporté le 2e prix du Concours international de l’Académie Hugo-Wolf, en 2018. À titre de lauréats de l’Académie de la mélodie et du lied de la Fondation Royaumont, ils ont donné des récitals en Europe dans des festivals et salles de concert des plus célèbres, par exemple au Festival de Lied Victoria de Los Angeles, à Barcelone, et au Wigmore Hall de Londres. Le chanteur est originaire de La Cañada, en Californie.

Magali Simard-Galdès
SopranoMagali Simard-Galdès est une jeune soprano canadienne réputée pour son timbre cristallin, sa grande musicalité et sa personnalité magnétique sur scène.
On a vu la soprano lors d’opéras, de récitals et en compagnie d’orchestres. Récemment, elle a partagé la scène avec I Musici de Montréal dans Dixit dominus, RV 807 de Vivaldi, avec ECM+ dans Bonhomme de chemin de Gonneville et avec L’Harmonie des saisons dans Le Messie de Handel. Elle a aussi joué Agnès dans Written on Skin de George Benjamin avec l’Opéra de Montréal, avec qui elle avait déjà interprété Constance dans Dialogues des Carmélites et Frasquita dans Carmen. Lors des saisons précédentes, sur la scène orchestrale, elle s’est produite avec divers ensembles, notamment l’Atelier lyrique de Tourcoing dans le Paradis perdu de Dubois, l’Opéra Grand Avignon dans la Pastorale sur la nativité de Charpentier, l’Orchestre Métropolitain avec Yannick Nézet-Séguin dans Parsifal, à l’occasion du Festival de Lanaudière, ainsi que l’Orchestre philharmonique du Nouveau Monde, l’Ensemble Novello et l’Orchestre symphonique de l’Estuaire.
En 2019, Magali Simard-Galdès a enregistré trois nouveaux cycles de mélodies de Deirdre Gribbin, Ailis Ni Riain et Fuhong Shi, accompagnée par le Tionscadal na nAmhrán Ealaíne Gaeilge/Irish Language Art Song Project. Sous l’étiquette ATMA Classique, on peut l’entendre dans Romances pour voix et guitare de Berlioz et Sirènes d’Ana Sokolovic. Elle a également autoproduit son premier disque récital, Muses, nommé parmi les 50 albums de l’année 2017 selon ICI Musique.

Michael Sumuel
Baryton-basseEn cette saison 2022-2003, l’Américain Michael Sumuel, baryton-basse au « timbre suave et envoûtant » (Daily Camera), est de retour au Metropolitan Opera pour interpréter le rôle du sergent Belcore, dans L’elisir d’amore. Il incarne aussi pour la première fois le père dans Blue avec l’English National Opera, Elviro dans Xerxes avec l’Opéra de Détroit, et Figaro dans Le nozze di Figaro avec l’Opéra de Pittsburgh. En concert, il interprète le Requiem de Mozart avec James Conlon et l’Orchestre symphonique de Cincinnati ainsi que les cantates BWV 61 et 140 de Bach avec la Handel and Haydn Society de Boston, et participe au gala d’ouverture de la saison du Washington Concert Opera avec la soprano Tammy Wilson, en plus de remonter sur scène avec l’orchestre de chambre Mercury de Houston pour chanter Le Messie de Haendel. Pour terminer la saison, il se produira avec le chœur Pacific Chorale dans le cadre d’une tournée en Europe. Au programme : la Lord Nelson Mass de Haydn, et Abraham Lincoln Walks at Midnight de Florence Price.
La saison dernière, le baryton-basse a incarné plusieurs nouveaux rôles, notamment ceux de Jésus dans la Passion selon saint Matthieu (Opéra de Los Angeles), de Figaro dans Le nozze di Figaro (Opéra de Seattle), d’Escamillo dans Carmen (Chicago Opera Theater et première collaboration avec l’Opéra de Santa Fe), du roi dans Cinderella de Massenet (Metropolitan Opera) et de Leporello dans Don Giovanni (Opera San Antonio). Il a en outre donné un concert d’arias à l’occasion du lancement de la saison de l’Opéra de Dallas et interprété la Messe en ut mineur de Mozart avec Zubin Mehta et l’Orchestre philharmonique de Los Angeles (Walt Disney Concert Hall), l’Oratorio de Pâques de Bach avec le chœur et l’orchestre Music of the Baroque, et le Requiem de Mozart avec l’Orchestra of St. Luke’s.
Parmi les grands moments des saisons précédentes, on peut citer ses interprétations de Masetto, tant sous la direction de Marc Minkowski qu’à l’Opéra lyrique de Chicago, dans une nouvelle production de Don Giovanni dirigée par le chef Andrew Davis; du rôle-titre des Nozze di Figaro, dans une nouvelle production présentée par l’Opéra de San Francisco; de Tom lors de la création de Heart of a Soldier, de Christopher Theofanidis; d’Escamillo dans la mise en scène de Calixto Bieito; et d’Elviro dans Xerxes de Haendel. Au Houston Grand Opera, le chanteur a joué Belcore dans L’elisir d’amore, Papageno dans The Magic Flute, Frank dans Die Fledermaus, Marcello et Schaunard dans La bohème, de même que Masetto et Sharpless. On l’a aussi vu au Festival d’opéra de Glyndebourne dans les rôles de Sharpless, Schaunard et Theseus, et de Junius dans The Rape of Lucretia.

Florie Valiquette
Soprano« Soprano imaginative et engagée aux aigus ravissants » (La Libre Belgique), Florie Valiquette est une jeune artiste lyrique canadienne en pleine ascension.
Récemment, Florie Valiquette a interprété Sophie (Werther) à l’Opéra de Lyon, à l’Opéra de Bordeaux et au Théâtre des Champs-Elysées, Susanna (Le Nozze di Figaro) au Grand-Théâtre de Luxembourg et à Versailles, Gabrielle (La Vie parisienne) à Rouen et au Théâtre des Champs-Elysées et Zerlina (Don Giovanni) in Québec.
Sa saison 2019-2020, a été marqué par ses débuts dans La Flûte enchantée (Pamina) à Avignon et Versailles sous la direction d’Hervé Niquet. Elle a également chanté Le Nozze di Figaro (Barbarina) au Théâtre des Champs-Elysées dans la mise-en-scène de James Gray et sous la direction de Jérémie Rhorer, et s’est produite en récital à l’Opéra Comique, à l’Opéra de Lille ainsi qu’en concert avec le Concert de la Loge dans le Stabat Mater de Haydn.
Elle débute la saison 2018-2019 en chantant le rôle-titre de l’opéra Coraline du compositeur anglais Mark-Anthony Turnage. Membre de la troupe Favart en 2019, elle interprète le rôle de Madeleine dans Le Postillon de Lonjumeau. Elle fait également ses débuts à l’Opéra de Montpellier dans le rôle de Tytania (Midsummer Night’s dream) ainsi qu’au Théâtre du Capitole de Toulouse dans Sophie (Werther).
Pour la saison 2017-2018, Florie Valiquette retourne à l’Opéra de Zurich en tant que membre de la troupe. Elle chante notamment Die Zauberflöte (Papagena), Ronia Raübertochter (Birk), Parsifal (Une fille fleur), L’Incoronazione di Poppea (Fortuna et Damigella). Elle fait également ses débuts dans Werther (Sophie) à l’Opéra de Vichy. En concert elle chante la Messe en do mineur de Mozart avec l’Orchestre Symphonique de Montréal.
En 2016-2017, elle intègre l’International Opera Studio, le prestigieux programme pour jeunes chanteurs de l’Opernhaus Zürich. Là, elle chante Barbarina dans Le Nozze di Figaro, l’Amour dans Médée de Charpentier et interprète Madame Silberklang dans Der Schauspieldirektor. Par ailleurs, elle reprend à Luxembourg et Ljubljana le rôle de Milica dans Svadba, créé au Festival d’Aix-en-Provence.
En 2015-2016, Florie Valiquette interprète Elisetta dans Il matrimonio segreto de Cimarosa avec le Dutch National Opera à Hengelo, Deventer, Amsterdam et Maastricht, Milica (Svadba) à Angers et Nantes ainsi que Frasquita (Carmen) au Festival de Verbier. Au début de cette saison, Florie fait ses débuts à l’Orchestre symphonique de Montréal, dans les rôles de Frasquita (Carmen) et Yniold (Pelléas et Mélisande), sous la direction de Kent Nagano.
En juillet 2015, elle revient chanter au Festival d’Aix‐en‐Provence, dans le rôle principal de Milica pour la nouvelle production de l’opéra Svadba‐Mariage d’Ana Sokolovic, après un passage remarqué au Bahrein dans les rôles de La Princesse et de La Chauve‐Souris (L’Enfant et les Sortilèges).
On a également pu l’entendre à l’Orchestre Symphonique de Québec sous la direction de Steven Fox dans la Harmoniemesse de Haydn, à l’Orchestre Symphonique de Montréal dans la Grande Messe en ut mineur de Mozart sous la direction de Andrew Megill et avec Les Violons du Roy, sous la direction de Mathieu Lussier, dans le rôle-titre de Zémire et Azor, mis en scène par le cinéaste oscarisé Denys Arcand. Elle a également chanté le Stabat mater de Pergolèse et le Dixit Dominus de Haendel à l’occasion des Moments Lyriques de Chartres.
Florie Valiquette fait ses débuts à l’Opéra de Montréal en 2013 dans les rôles de Javotte (Manon) et Miss Ellen (Lakmé), en plus d’être la doublure de Nanetta (Falstaff) en 2014. Auparavant, elle a tenu les rôles de Teutile (Motezuma), Arsena (Der Zigeunerbaron) et Zerlina (Don Giovanni).
Artiste en résidence à l’Atelier lyrique de l’Opéra de Montréal de 2012 à 2015, elle y a tenu les rôles du Marchand de sable et de La fée Rosée (Hänsel und Gretel), de Laetitia (The Old Maid and the Thief) et de Galatea (Acis and Galatea).
« Aussi à l’aise à l’opéra qu’à l’opéra baroque, en passant par le récital et l’oratorio » (Opera Canada), Florie Valiquette excelle dans une grande variété de répertoire.
En musique baroque, elle a été invitée comme soliste par Les Violons du Roy, Le Studio de musique ancienne de Montréal, l’Ensemble Caprice, Montréal Baroque et le Festival international de musique baroque de Lamèque et les Talens lyriques.
En musique contemporaine, outre l’opéra Svadba‐Mariage, le compositeur Denis Gougeon la recommande pour chanter sa pièce Voix‐Vénus, avec la pianiste Louise‐Andrée Baril, dans un concert hommage de la Société de Musique Contemporaine du Québec présenté sur les ondes d’Espace Musique, la radio musicale de la Société Radio‐Canada.
En 2010, Florie Valiquette fait des débuts remarqués en comédie musicale en interprétant Maria Von Trapp (La Mélodie du Bonheur) dans une production de Juste pour Rire dirigée par Denise Filiatrault. Acclamée par la critique, la production fut présentée devant plus de 100 000 spectateurs à Montréal et reçut une nomination dans la catégorie Spectacle de l’année ‐ Interprète au Gala de l’ADISQ en 2011.
Elle a de plus collaboré à plusieurs reprises avec le Cirque Éloize pour des événements corporatifs, de même qu’avec l’École nationale de cirque lors de la production de Hänsel und Gretel du 30e anniversaire de l’Atelier Lyrique de l’Opéra de Montréal.
En musique de chambre, Florie Valiquette se produit depuis 2009 avec le pianiste Martin Dubé avec qui elle a donné des récitals au Canada, en Belgique et aux Etats‐Unis. Elle s’est également produite au Festival Orford et au Festival de Lachine avec le pianiste Olivier Godin, et à Helsinki, avec le pianiste Ilmo Ranta, dans un récital diffusé à la télévision nationale finlandaise Yle Klassinen.
Parmi ses projets récents et futurs : Armide à l’Opéra Comique, Carmen (Frasquita) avec l’Orchestre Philharmonique de Strasbourg, Dialogues des Carmélites (Sœur Constance) à Glyndebourne, La Flûte enchantée (Pamina), Don Giovanni (Donna Anna) et L’Enlèvement au sérail (Constance) à l’Opéra royal de Versailles, Lucio Silla (Giunia) à Cracovie et de nombreux concerts avec Les Talens lyriques, l’Orchestre de l’Opéra royal de Versailles, Le Concert de la Loge, La Chapelle harmonique, l’Orchestre de l’Opéra de Rouen et l’Orchestre de la Région Centre Val de Loire.
Florie Valiquette est soutenue par la Fondation Jacqueline Desmarais pour jeunes chanteurs d’opéra canadiens et s’est démarquée dans plusieurs concours, dont le Mirjam Helin International, le concours de l’Orchestre Symphonique de Montréal, le Tremplin international du Concours de Musique du Canada et le Prix d’Europe.
